Les smartphones Huawei descendent sur la Belgique

Après les produits réseau et entreprise, le constructeur chinois ouvre sa division Device constituée d’accessoires réseau, de décodeurs télé mais surtout de smartphones. Son ambition: devenir le n°3 du mobile en 2015. Tout simplement.

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Huawei signifie «Fabriqué en Chine». Une marque qui, après avoir fourni le monde entier en matériel OEM a décidé, en 2011, de vivre sous sa propre identité. Un peu comme l’avait fait Qtek en devenant HTC.  

La puissance de l’entreprise est réelle: près de 35 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 150.000 employés dans le monde. Selon le responsable Benelux, la moitié travaillerait dans le R&D. La présence du constructeur s’étend dans 140 pays.

Devenir un marque A

Huawei ambitionne  de devenir une «marque A» des téléphones comme elle l’est déjà dans les entreprises et les télécom. Sans le savoir, 1 personne sur 3 utilise déjà des produits Huawei dans le monde.

CPU et chipsets maison

L’atout revendiqué par Huawei est sa maîtrise des composants les plus coûteux des smartphones : « Nous concevons nos propres chipsets et CPU, ce qui nous permet une mise sur le marché très rapide », explique Robbert de Graaf, directeur de la division « Devices » pour le Benelux. En revanche, Huawei ne produit pas ses propres écrans, mais travaille avec des partenaires « qui n’ont pas leurs propres smartphones ».

Pratiquement, le déploiement sera réellement effectif en Belgique vers mars lorsque les nouveaux produits présentés à Barcelone seront commercialisés chez nous. A commencer par une «phablet » (grand téléphone) de 6,1 pouces au prix estimé à 450 euros et un Windows Phone (Ascend W1) de 4 pouces avec puce dual core. Son prix de 200 euros lui permet de viser le mass market.

La gamme actuelle des téléphones Android se nomme Ascend et se décline en modèles  «Youth », « Gold », « Platinum » pour le design et « Diamond » pour les amoureux de technologie. Huawei ne commercialisera pas de gsm de type Feature Phone en Belgique.

Prix inférieur, mais marge identique

« C’est parce que nous maîtrisons bien les coûts que nous pouvons offrir les mêmes marges que nos concurrents tout en proposant des appareils de plus haute technologie pour un prix identique» explique Robbert de Graaf selon lequel les puces interviennent pour 30% du coût de production d’un smartphone.

A&C distributeur

Pour sa distribution, Huawei ne comptera que sur A&C systems choisi « pour son expertise dans les smartphones plutôt que dans l’IT.»

Sur ses produits, le Chinois promet une garantie de 3 ans pick-up & return dans le Benelux et le remplacement de l’appareil si la réparation d’un appareil défectueux ne se fait pas dans les trois jours. Chaque téléphone sera accompagné d’une garantie de 3 ans de protection des données.
Robbert de Graaf réfute toute image de produit d’entrée de gamme: «Nous somme un leader technologique et nous apportons un meilleur rapport prix/performances ».

Pour se faire connaître du public belge, la marque mènera une campagne « below the line », par une visibilité dans les magasins. « Nous misons aussi sur internet et le réseau social».
En Belgique, la division consacrée aux « Devices » se composera de 5 personnes, sous la direction de Geert Vanderkelen, Sales manager Handsets.

La commercialisation se fait entièrement via le canal et touche les grands noms du retail ainsi que les groupements d’achat, de même que  les opérateurs.
Plutôt que parler de stratégie de prix bas, Geert Vanderkelen préfère évoquer un bon  rapport prix/performance.

Une affirmation qu’il est difficile d’évaluer a priori, mais après avoir vu, en avant–première, les produits qui seront présentés à Barcelone et commercialisés chez nous en mars, le pari semble possible: moins de 200 euros pour un (beau) smartphone Windows 8 de 4 pouces, c’est une bonne base de départ.

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