Acer renouvelle toutes ses gammes de produits et renforce son canal retail

Depuis l’intégration de Packard-Bell dans Acer, les deux marques se sont vu attribuer des cibles spécifiques supportées par un service après vente intégré dans l’entreprise. Le constructeur renouvelle largement ses produits et se positionne pour augmenter sa présence dans l’univers des smartphones. Acer s’intéresse aussi de plus en plus aux PME.

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2011 n’a pas été un grand millésime pour le monde IT (et une catastrophe pour les netbooks), mais Marc Pauly revendique toujours une 4ème place dans le classement des PC et une deuxième place pour les notebooks (zone EMEA).

Pour l’été, la stratégie de Acer (et Packard-Bell) s’articule autour de trois axes: les ultrabooks, les tablettes et les smartphones.

Sans s’engager sur un futur classement parmi les smartphones, Marc Pauly se dit confiant grâce à un marché en rapide croissance. «Nous montons étape par étape en construisant notre canal de distribution. Nous prendrons des parts de marché comme on l'a fait pour les ordinateurs, je n’ai aucun doute là-dessus». Dans cette optique, tout en conservant ses revendeurs retail (The Phone House, Fnac, Media Mark, CoolBlue…) Acer renforce sa collaboration avec les Telco belges .

Pour son marché plus traditionnel (PC, tablettes, etc ) Acer et sa marque Packard Bell se focalisent sur le retail (y compris le retail en ligne), avec un attrait réel pour les groupes d’achats particulièrement actifs en Belgique. «Les petits revendeurs isolés ont du mal a survivre», constate Marc Pauly. Et surtout, les groupes d’achats vendent aussi aux PME qui constituent une cible de prédilection de Acer, les modèles Packard Bell visant plus clairement les consommateurs privés.

Interrogé sur l’intérêt que peut avoir le constructeur pour les grandes entreprises, Marc Pauly déclare qu’une petite équipe se met en marche. «C’est le début. Nous voulons solidifier notre marché dans le retail et profiter du grand potentiel de croissance que représentent les PME. Nous répondons bien entendu aux demandes spontanées et aux projets qui nous sont proposées, mais le marché corporate n’est pas encore une priorité aujourd’hui. Ce sera sans doute le cas dans les années qui viennent».

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