Il est possible de prédire quels seront nos prochains amis sur Facebook

Jure Leskovec, chercheur à Stanford, vient d’être récompensé par Microsoft pour son analyse de l’activité des réseaux sociaux. Selon ce scientifique il est possible de prédire 50% de nos futurs amis du net.

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Sa recherche a porté sur les traces d’activité humaines laissées par chacun sur internet. Les articles lus sur un site web, les posts laissés sur un blog ou les tweet transmis sont autant d’indicateurs utilisés par le chercheur pour prédire nos choix d’amis.

Nos amitiés virtuelles ne se font pas au hasard. Jure Leskovec l’a prouvé en réussissant à donner à l’avance les noms de la moitié des nouveaux amis d’internautes cobayes. Et ce taux, dit-il, pourrait croître dans l’avenir.

Sa technique permettrait aussi d’établir la taille idéale d’une communauté d’amis. Taille au-delà de laquelle le réseau perdrait de sa vitalité et de son efficacité. Ce qui signifie aussi que la meilleure communauté d’amis n’est pas forcément la plus importante

Leskovec a également étudié la communauté d’Instant Messenger. Il en déduit que chaque individu se situe à 6,6 étapes de tous les autres membres de la messagerie. Une hypothèse connue qui veut qu’en connaissant l’ami, d’un ami, d’un ami… (et ainsi de suite 6 ou 7 fois) chacun connaîtrait toute la population belge.

La question est de savoir comment établir les (6 ou 7) bonnes connexions pour atteindre la personne désirée.

Et notre chercheur ne s’arrête pas là, il étudie désormais les medias en ligne et tente d’établir un algorithme permettant de modéliser dans quelles mesures les articles d’informations sont lus ou non. Et aussi comment l’information est modifiée sur le web. Son étude pourrait révéler comment l’attitude politique de chacun affecte la manière dont nous traitons l’information. Il donne l’exemple d’une longue citation du président Barak Obama qui sera résumée de manière orientée par l’opinion de l’internaute avant d’être partagée.

Il a déjà objectivé comment les nouvelles se répandent différemment selon la plate-forme qui a publié l’info. Assez logiquement ce qui est mis en ligne par les services d’informations suscite plus vite l’attention qu’une info publié sur un blog et qui ne suscitera de l’intérêt que plus tard. Pour la peine, Leskovec a été récompensé par une bourse de recherche annuelle de 100.000 durant deux ans.

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