Vazy : les annonceurs répondent présents

Vazy (www.vazy.be), c'est tous les bons plans pour sortir le week-end, du cinéma d'art et d'essai aux soirées branchées en passant par les expos, les conférences ou la scène théâtrale. Champ d'action : Bruxelles. Une newsletter qui, par le bouche à oreille, a rapidement trouvé son public et son rythme de croisière, ceci malgré les nombreux agendas culturels déjà présents sur le web belge (Agenda.be, QueFaire…).

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Malgré son fort ancrage bruxellois, Vazy est né hors de nos frontières… en Espagne ! « L'idée de Vazy m'est venue lorsque je travaillais dans la publicité à Barcelone », raconte Bertrand Le Jeune, fondateur « historique » de la newsletter. « Là-bas, la vie culturelle est d'une richesse incroyable. Je m'étais abonné à plusieurs newsletters qui me servaient un peu de fil d'Ariane parmi les multiples événements qui se déroulaient chaque jour. » L'idée d'une newsletter similaire commence à germer chez notre interlocuteur lorsqu'il revient du pays de Cervantès. « On dit souvent qu'il ne se passe rien à Bruxelles, alors que ce n'est pas le reflet de la réalité », continue-t-il. « J'ai donc commencé par faire le tour des bars, des cafés, des médiathèques pour récolter un maximum de flyers et de dépliants sur la culture et les loisirs à Bruxelles. Au début, ma femme m'a bien aidé à mettre la machine en route et à boucler la newsletter chaque semaine. »

 

Vazy était né, s'attachant rapidement une tribu de fidèles qui lisent religieusement cette newsletter hebdomadaire à l'habillage léché et à l'insatiable curiosité. « Je crois que les internautes apprécient le ton de nos textes ainsi que la qualité de notre sélection d'événements », estime Bertrand Le Jeune. Pour continuer de grandir, Vazy est devenu une société commerciale, soutenue par des actionnaires-rédacteurs comme Denis Erroyaux (Product & Communication Manager au sein de la régie Beweb), Gauthier De Bock (qui travaille également pour le quotidien La Libre Belgique) ou l'agence 72dpi qui fournit d'ailleurs Nectil, le Content Management System du site. Des partenaires qui ont permis à Vazy de passer à la vitesse supérieure et d'emménager dans une nouvelle maquette (remarquez le scrolling horizontal assez original).

 

« Outre les espaces publicitaires standards que remplit Beweb, notre ambition est de monétiser le contenu », explique Bertrand Le Jeune. « Nous avons déjà des accords avec des annonceurs qui souhaitent l'intégrer dans un contexte publicitaire comme une newsletter aux couleurs de leur marque. Canon nous suit déjà dans l‘aventure. Nous pouvons aussi offrir la matière de Vazy aux entreprises et institutions qui veulent enrichir leur Intranet. » A la différence de nombreux médias culturels, Vazy entend rémunérer correctement ses collaborateurs rédactionnels et envisage d'être « break even » dès le début de l'année prochaine. Puis, pourquoi pas, de lancer une version néerlandophone. Autre projet dans les cartons de l'équipe : un club Vazy dont la carte de membre donnerait droit à des réductions chez différents opérateurs culturels. « Mais l'idée qui pourrait paradoxalement se concrétiser le plus vite est celle de créer un Vazy à Paris », confie Bertrand Le Jeune. « Nous avons déjà les contacts sur place. »

 

Olivier De Doncker (via Inside)

 

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