Le Belge se soucie de la sécurité des données en ligne

La dernière édition de Unisys Security Index révèle une inquiétude croissante des Belges à l’égard de la sécurité des leurs données personnelles contenues dans les cartes d'identité électroniques (eID) et les dossiers médicaux personnels.

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Ce sondage international semestriel sur le comportement des consommateurs à l'égard de thèmes liés à la sécurité montre également que, par rapport à novembre 2010, le taux d'inquiétude général a augmenté, passant de 69 à 123 points sur un total de 300 points.

75% des Belges sondés pensent que la sécurité des eID devrait être plus rigoureuse. 91% estiment que les entreprises privées, telles que magasins et clubs, ne devraient pas pouvoir accéder à leurs données eID. 71 % des Belges d'âge moyen (55-64 ans) considèrent que leurs données électroniques sur les eID ne devraient pas être accessibles du tout. En revanche, cet aspect préoccupe beaucoup moins les jeunes.

Malgré leurs craintes à propos de la sécurité et du partage des données personnelles, la plupart des personnes interrogées se disent prêtes à utiliser eID et les dossiers médicaux électroniques si ceux-ci sont suffisamment sécurisés. Deux tiers déclarent être prêts à utiliser eID et les dossiers médicaux électroniques parce que cela leur facilite la vie.

Marc Lambotte, Vice-President et General Manager de Unisys Benelux, déclare : " Notre sondage montre que les autorités belges doivent garantir le stockage sécurisé des données personnelles. Cela peut se faire à l'aide de solutions d'authentification renforcée, en protégeant les données privées et d'entreprise à l'aide d'un réseau sécurisé…Notre défi reste le développement de mécanismes de protection à la fois sûrs, transparents et conviviaux ".

Un autre sujet d'inquiétude, révélé par le Unisys Security Index, concerne l'usurpation d'identité. 51 pour cent des Belges interrogés se disent très inquiets des risques d'abus des données bancaires. Le nombre de personnes soucieuses de l'usurpation d'identité a augmenté de 6% par rapport au sondage de l'an dernier. Les plus inquiets (64 pour cent) ont entre 55 et 64 ans. L'usurpation d'identité est le principal sujet d'inquiétude des personnes interrogées (54%).

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