Les chiffres sont sans appel : avec une part de marché de 55,1% en avril, Microsoft enregistre le résultat le plus mauvais de la carrière du navigateur qui perd 0,8 points en un mois.

Firefox se limite, lui, à une chute de 0,2 points et se maintient à 21,6%, mais les deux leaders font la preuve qu’il ne suffit pas de sortir une nouvelle version pour susciter l’enthousiasme.

C’est donc en toute logique que les Safari de Apple et Chrome de Google reprennent du poil de la bête. Légèrement. Safari prend un demi pour cent pour monter à 7.2% (un record pour Apple), notamment grâce à ses appareils mobiles. Non seulement Safari atteint sa plus haute cote jamais enregistrée, mais jamais sa croissance mensuelle n’avait été si forte.

Chrome prend 0,4 point, soit un peu moins que sa moyenne annuelle et se positionne à 11,9%. Tandis qu’Opera, le petit dernier, se stabilise à 2,1%.

Un autre bureau d’analyse du web fournit des resultats légèrement différents mais révélant les mêmes tendances.