Agnes Gawel sur les défis des hotshops créatifs

Dans les coulisses de Customer First, nous avons fait un brin de causette avec Agnes Gawel de Sony Ericsson (responsable mondiale pour tout ce qui touche au eDM), lorsqu'elle était en train de préparer sa présentation pour Customer First. Nous avons évoqué le fait que l'an dernier, ‘son' Sony Ericsson avait été le grand vainqueur du Night Of ou encore la lutte interactive créative entre sa société et Nokia.

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Gawel nous a raconté que récemment encore, Sony Ericsson a été primé au RU, avec la complicité de Dare Digital, leur agence sur ce marché (chez nous, ils travaillent avec LUON).

Voilà encore une histoire remarquable, celle de Dare Digital. Au début de la collaboration avec Sony Ericsson, ils étaient 6, l'an dernier 55 et aujourd'hui déjà plus de 100, raconte Gawel.

Gawel le remarque aussi aux factures que lui envoie Dare Digital. Celles-ci ont invariablement tendance à augmenter. En tant que cliente historique, qui a nourri l'expansion de l'agence, elle estime qu'il ne s'agit pas toujours de prix aussi légitimes. Voilà une histoire qu'on a déjà entendue plus d'une fois dans ce secteur somme toute fort jeune.

Gawel trouve aussi qu'en général, le niveau créatif dans ce genre d'agences réputées diminue un peu. Selon elle, c'est lié au fait qu'il n'y a pas assez de talents créatifs dans le secteur et qu'on est donc contraint à quelque peu baisser le seuil de recrutement. Par nécessité. Même si elle se défend de comparer la situation aux débuts du Web où (sic) « tout le monde avec le moindre bagage HTML pouvait s'y mettre », elle lance tout de même un avertissement.

Nous lui avons aussi demandé quelle part du budget de Sony Ericsson est désormais consacrée aux médias interactifs. C'est une question à laquelle elle n'est pas en mesure de répondre, même si elle présume que le pourcentage doit se situer dans – ce qu'elle estime être – la moyenne sectorielle mondiale de 5 %.

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