Home/Search Engine /Mais en fait, comment va… la fraude aux clics ? Mais en fait, comment va… la fraude aux clics ? Il y a quelques années, la fraude aux clics était un sujet brûlant dans l'industrie. Toutefois, depuis l'affaire ‘class action' sensationnelle contre Google, portée devant le tribunal en 2006 (et qui a vu Google trouver un accord et payer 90 millions de USD), tout est resté relativement calme autour de ce thème. Ce qui ne signifie pas pour autant que la fraude aux clics n'existe plus… 2007-11-28Comment Dans la publicité au coût par clic, la fraude aux clics est cette pratique qui voit un escroc, un script automatique ou un programme imiter un internaute bien intentionné qui clique sur une annonce texte. Lorsqu'il y a fraude aux clics, le ‘cliqueur' (humain ou programme) n'est pas intéressé par l'annonce en tant que telle. Comme son nom l'indique, le Paiement Par Clic (PPC ou Pay Per Click) est une méthode publicitaire selon laquelle l'annonceur paie par clic. Il peut donc aussi s'attendre à ce que ce clic reflète un certain potentiel commercial. Lorsqu'il y a fraude aux clics, ça n'est évidemment pas le cas. Pourquoi ce genre de fraude – aux clics – existe-t-elle? Primo, pour la même raison qui depuis des lustres pousse certaines gens à se taper dessus: l'argent. Les sites Web intégrant des annonces Pay Per Click de moteurs de recherche à la Google et Yahoo! reçoivent en effet une petite partie des revenus des ‘clics' effectués par leurs visiteurs. Certains sont donc tentés de donner un coup de pousse – artificiel – à ces clics. Une seconde raison à l'existence de la fraude aux clics provient du fait qu'il existera toujours des gens qui adorent enquiquiner leur monde. Un seul exemple: imaginez-vous que vous êtes la société A et que votre concurrent de la société B investit lourdement dans la publicité par moteur de recherche. En théorie, si vous n'avez rien de mieux à faire, vous pourriez fort bien faire procéder à une masse de clics sur l'annonce texte de la société B afin de la plonger dans des frais inutiles. Quelle est l'ampleur du problème? Personne ne le sait avec certitude. Le grand problème avec la fraude aux clics, c'est que personne ne peut dire avec certitude quelle est l'ampleur du problème et pour combien de clics un annonceur doit donc dénouer les cordons de sa bourse. L'explication la plus évidente de cet état de fait est bien sûr qu'on ne sait jamais ce qui trotte dans la tête d'une personne qui clique sur une annonce texte. Même si cette personne est de bonne foi, on ne saura jamais si elle voulait vraiment cliquer dessus et si elle cherchait effectivement ce qui lui est proposé. Non pas que les moteurs de recherche ne tentent pas d'y remédier. Que du contraire: les Google de ce monde se donnent toutes les peines du monde pour tackler le problème (bien que certains estiment qu'ils n'en font pas assez). C'est du moins ce qui ressort de toutes sortes d'initiatives en la matière. Google, qui dans nos contrées est de facto le moteur de recherche le plus populaire, n'exclue pas de poursuivre les fraudeurs aux clics en justice (et l'a déjà fait). La société a ouvert un site de fraude aux clics et offre même des statistiques de fraude aux clics à ses annonceurs (via le générateur de rapports de leur compte Google AdWords). Parmi les techniques servant à lutter contre les ‘invalid clicks', comme les appelle Google, on trouve toutes sortes de systèmes de détection et de filtrage. (Vous trouverez plus de détails à leur sujet dans ce PDF d'Alexander Tuzhilin de la Stern School of Business à la New York University: Ne vous attendez toutefois pas à tout trouver sur ce sujet (Google n'a sans doute pas envie de vous donner des idées). Quoi qu'il en soit, évaluer l'impact de la fraude aux clics – et donc déterminer combien de clics sur vos annonces sont ‘légitimes' – relève un peu de la divination. Les moteurs de recherche mêmes bougent évidemment ciel et terre pour minimiser l'impact du problème. Google, par exemple, indique que moins de 10 % des clics sur ses annonces ne sont pas valables. Certaines parties externes, qui ont fait du monitoring de la fraude aux clics leur raison d'être, contestent toutefois ces Newsletter Rejoignez gratuitement la communauté Digimedia et suivez chaque semaine l’actualité Enter your Email address