Le cloud computing est vécu comme un danger

Une récente enquête de l’ISACA montre que les entreprises se méfient encore et toujours de l'utilisation du cloud computing. Mais les entreprises européennes sont moins timorées.

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L’étude de l’association de contrôle et d’audit des systèmes d’information est typiquement américaine, et, comme l’indique une autre enquête, ses conclusions ne valent pas automatiquement pour l’Europe.

Près de la moitié des responsables informatiques des Etats-Unis se méfient encore de l'utilisation du « nuage » au sein de leurs propres systèmes. Sur 1.809 réponses de responsables IT, 45% estiment que les risques du cloud sont supérieurs aux avantages attendus. Et 10% à peine prévoient de confier au cloud  les services essentiels de leur entreprise. Pire: 26% ne veulent même pas en entendre parler.
Robert Stroud, vice-président de l’ISACA, reconnaît qu’une partie de l’opposition vient de ce que les responsables IT doivent encore se familiariser avec la nouvelle technologie. Parmi les craintes évoquées figurent notamment l’incertitude qui naîtrait de la disparition inopinée (par faillite par exemple) d’un prestataire de services.

Robert Stroud retourne pourtant la question en déclarant que « la transparence est un aspect essentiel de la gestion des risques…si  une gouvernance efficace est mise en place, la transparence ne devrait pas être un problème. En fait, elle devrait offrir un avantage concurrentiel." 
Le cabinet IDC prévoit que les services en nuage généreront 44,2 milliards de dollars d'ici 2013. 

Le mois dernier, la même ISACA avait publié les résultats d’une enquête similaire menée dans la zone EMEA comprenant l’Europe. Et cette fois, seulement 25% des sondés avaient déclaré que les risques l'emportaient sur les avantages. En outre, 79% affirmaient leur intention d'investir davantage dans la gestion des risques qu’ils ne l’avaient fait en 2009.
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