S’il vous arrive d’avoir le blues,  avant d’en faire grief aux bulletins d’information, à la météo ou au fisc, et bien demandez-vous d’abord si vous ne surfez pas un peu trop.

Ce rapport sorti le 4 février est rédigé par des psychologues de l’université de Leeds qui ont  constaté que les individus qui passent beaucoup de temps en ligne présentent plus fréquemment les symptômes de la dépression. Selon eux, « les conversations en ligne ( sous forme de chat ou de réseau sociaux)  ont une sérieux impact sur la santé mentale des internautes”.

Comment savoir si vous allez trop loin ? Facile : tant que vous ne faites que du home banking, de la messagerie et un peut de shopping en ligne, vous ne courrez aucun risque, mais si vous ne pouvez plus contrôler le temps que vous passez scotché à votre connexion et que cela interfère avec vos activités quotidiennes, il est temps de vous poser des questions.

Les  chercheurs reconnaissent toutefois ne pas pouvoir distinguer la cause de la conséquence. Autrement dit, ils ne peuvent déterminer si les individus vont  plus sur le net parce qu’ils sont déprimés ou deviennent déprimés parce qu’ils surfent trop. Et cela fait une grosse différence.

Cette étude vient toutefois en confirmer une autre qui avait été publiée en août dernier et qui concluait que les joueurs en ligne ne sont pas des ados, mais des  hommes de 35 ans, en surpoids, agressifs, introvertis et souvent dépressif.

L’étude de Leeds a porté sur près de 1400 personnes de 16 à 51 ans, dont 1,2 % de vrais addicts du net. Par comparaison, on estime que les accros des jeux de hasard ne sont que « 0,6% ». On parle bien sûr de la population britannique.