Il vous est probablement déjà arrivé que, profitant encore pleinement d'exquises vacances reposantes, vous tentiez prudemment de renouer avec l'existence professionnelle en chargeant vos e-mails. Et là, c'est à peine si vous ne tombiez pas de votre chaise tant la quantité d'e-mails auxquels il fallait répondre était grande.

L'e-mail est à la fois une bénédiction et une peste. Les e-mails s'amoncellent et n'ont qu'à faire des périodes de vacance ou des moments où vous avez réellement besoin d'être ‘offline'. Par conséquent, l'e-mail est également source de stress.

Des scientifiques britanniques ont étudié le phénomène. Ils ont constaté que l'e-mail générait du stress chez environ un tiers des individus. Plus d'un tiers des participants à l'étude regardent leur boîte de réception de façon quasiment compulsive : tous les quarts d'heure. 64 % le font plusieurs fois par heure.

Et à en croire les tests réalisés avec des logiciels spéciaux, ces chiffres sont largement sous-estimés. Ils révèlent que certaines personnes vérifient leur e-mail jusqu'à 40 fois par heure.

Qu'est-ce qui nous stresse ? Tout d'abord la masse d'e-mails. L'afflux semble incessant. Ensuite, le sentiment que nous devons y répondre le plus rapidement possible (renforcé par les attentes des individus, attendez deux ou trois jours pour répondre à un e-mail et vous constaterez que les réactions ne se font pas attendre…).

Que pouvez-vous y faire ? Par exemple déterminer quelques moments fixes sur la journée pour vérifier vos e-mails (mais vous devez bien entendu y parvenir) ou apprendre à gérer votre temps.

Si vous pouvez vous le permettre, vous pouvez bien entendu engager un(e) assistant(e) pour vos e-mails. Ou simplement devenir tout à fait inaccessible.

Pour les professionnels de l'e-mail marketing, les deux solutions poussent à la réflexion : si tant de personnes considèrent l'e-mail comme une montagne de travail supplémentaire, comment faire pour que leur petit message sorte de la masse et soit le bienvenu ?

Pour en savoir plus sur l'étude britannique.