On pourrait appeler cela un coup de pub de la part d’un auteur qui est par ailleurs professionnel du marketing. Matt Stewart reconnaît pourtant humblement avoir tenté de faire publier son roman (The French Revolution) par la filière classique, mais faute de susciter l’enthousiasme d’un éditeur, il a fait le pari de publier son œuvre via le canal de Twitter. A raison de 140 caractères par envoi, la nouvelle de près d’un demi-million de caractères, exigera pas moins de 3700 tweets.
Malgré un titre aux allures historiques, Stewart présente sa « Révolution Française » comme un roman rédigé dans « un langage vivant, avec des éléments de fantaisie et beaucoup d’humour. » Philosophe, il reconnaît qu’écrire un livre est risqué et qu’il n’y a pas d’endroit plus indiqué pour prendre des risques. Mais réaliste aussi, il ne pense pas que ses lecteurs liront toute l’histoire sur Twitter, mais qu’ils pourront ainsi en avoir un avant-goût. Pour les amateurs d’anecdotes, rappelons qu’en mai dernier, un astronaute de la NASA (Mike Massimino) avait été le premier passager de la navette Atlantis à expédier des messages tweets depuis l’Espace.

Jean-Claude Verset