Sauvegarde en ligne avec une bonne dose de 2.0 de fabrication belge

VC et entrepreneurs prêts à investir, ouvrez grand les oreilles, car ce n'est pas tous les jours que nous nous fendons d'un tuyau de ce calibre. Via-via-via, notre attention a été attirée sur une plate-forme de sauvegarde en ligne avec de solides fonctions 2.0, lancée en toute discrétion voici deux semaines (mais comptant déjà 3.000 utilisateurs principalement étrangers). Le machin en question s'appelle Yuntaa.com et a entre autres été imaginé par un entrepreneur du Hageland.

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Ceux qui à la lecture des mots « sauvegarde en ligne » pensent : « Oh non, encore un ! », font bien de continuer à lire.

Car Yuntaa.com ne déborde pas seulement d'ambition, c'est aussi bien plus fonctionnel et évolutif que mainte solution que nous avons déjà pu détailler et tester.

Yuntaa.com, qui dans la plus pure tradition 2.0 est parue en bêta, et qui sur le plan graphique aussi fait penser à une masse d'autres applications 2.0, est une solution de sauvegarde en ligne avec une capacité de stockage gratuite de 1 Go et des tas de fonctions de collaboration et sociales : vous partagez vos fichiers avec des ‘buddies' que vous pouvez en plus répartir de manières différentes.
Mais ce n'est pas tout : Yuntaa.com est en effet une de ces authentiques initiatives de gens passionnés par la technologie qui toutes les semaines s'amènent avec des fonctions supplémentaires (qu'ils offrent gratuitement aux utilisateurs).

Ainsi, suite à un entretien avec le fondateur Jan Lamrechts, nous apprenons que la limite de 1 Go est temporaire, qu'une version business se prépare et que bientôt, un système sera lancé qui permettra à chacun d'avoir et de partager sa page de sauvegarde personnelle. Dans la foulée, une des restrictions actuelles sera d'ailleurs aussi supprimée : si vous souhaitez partager des fichiers avec quelqu'un, cette personne doit être membre de la communauté.

Deux fondateurs et un réseau de 16 programmeurs, voilà l'arsenal de RH impressionnant derrière Yuntaa.com. Ces programmeurs ne se trouvent pas ici, mais à Bangalore, où Lambrechts se rend en avion plusieurs fois par an et où il détient des parts dans une société locale.

Bientôt, Lambrechts souhaite d'ailleurs recruter des programmeurs locaux. Principalement parce qu'avec la version business de Yuntaa.com qui s'annonce, il veut d'abord cibler le Benelux (pour vous faire une idée de la version business, pensez à une sorte de Basecamp, mais différent et – on l'espère – en mieux).

Ce n'est pas le cas de la version consommateur actuel, qui en ce moment est d'abord savourée par des utilisateurs d'autres pays (y a qu'à vérifier en quelles langues Google vous sert les résultats de recherche sur Yuntaa). Qui plus est, d'une manière assez remarquable : coût marketing zéro, on s'est borné à envoyer quelques mails à des connaissances, touchant ainsi quelque 3.000 utilisateurs en herbe. Prenez-en bonne note : c'est mieux que ce qu'enregistrent une série d'autres solutions de sauvegarde en ligne.

Toutefois, tout ce développement ne coûte-t-il pas la peau des fesses ? Absolument. Par conséquent, ces jours-ci Lambrechts sillonne le continent à la recherche d'investisseurs.

Apparemment non sans succès. Les premiers contacts et négociations concrètes existent déjà.
Les investisseurs potentiels font donc bien de ne pas hésiter trop longtemps.

Dans la liste des nouveautés annoncées, notons : la page susmentionnée pour chaque utilisateur, un logiciel en ligne du type office qui permet de traiter des documents en ligne tout en les enregistrant directement, et diverses petites adaptations et modifications.

Ce qui est bien (et quand même aussi très 2.0), c'est que Yuntaa postera bientôt sur son site une roadmap qui divulguera aux intéressés tous les plans d'avenir.

En juin, à peine quelques jours après son lancement, Yuntaa était un des orateurs au European Venture Market annuel, où, comme aux autres intéressés, on leur a donné 5 minutes pour se présenter. Pari tenu, car ils ont immédiatement remporté le premier prix pour leur secteur (IT) et pour la meilleure présentation de cet événement de trois jours, dixit encore Jan Lambrechts.
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