Alternative à Second Life, Lively était accessible directement à partir d'un navigateur. Le projet, issu des Google Labs, avait pour objectif d'offrir aux internautes un nouveau mode d'interactions et d'expression. Un peu comme le proposent tous les outils du Web 2.0. Abondance de bien ne nuit - théoriquement - pas sauf quand on s'aventure sur un terrain comme celui des univers virtuels, où le principal représentant ne suscite plus le centième du buzz dont il était l'objet il y a encore un an. De fait, seuls 10 000 internautes se connectent au moins une fois par semaine sur Lively. Bien trop peu pour justifier la survie de cet univers virtuel.

Le tentaculaire éditeur se veut beau perdant. Sur le blog officiel de Google, on apprend ainsi que les dollars de Moutain View seront plus utiles en étant dépensés pour les activités plus traditionnelles du groupe : recherche, publicité, applications.

Google recommande aux utilisateurs de Lively de se presser de réaliser des captures d'écran mettant en scène leurs avatars. Le 1er janvier 2009, ils auront trépassé.

Vincent Delfau
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