Il pourrait faire ses premiers pas le 23 septembre, à New-York, au coeur d'un terminal HTC, baptisé Dream, commercialisé par T-mobile. Dans un secteur où les acteurs sont des mastodontes, le pantagruélique acteur du Web sait qu'il ne faudra pas se louper. « Si nous arrivons avec un produit minable, les gens s'en iront et ce sera une perte de temps » a expliqué Andy Rubin, directeur d'Android chez Google.

Google mise presque uniquement sur l'aspect logiciel. « Une fois qu'ils auront quitté le magasin avec l'appareil, [c'est ce] qui entretiendra leur bonheur » poursuit Rubin. Basé sur un noyau Open Source, Android restera « libre » même dans son développement et notamment avec une plate-forme de téléchargement ouvert à toutes les créations, à l'inverse d'Apple et son App Store par exemple. Une approche économique singulière : « Nous avons pris la décision stratégique de ne pas partager des revenus avec les développeurs.» détaille le directeur du projet.

Denis Poillerat