Home/Campaigns/To link or not to be ? To link or not to be ? Il y a de fortes chances que vous, lecteur d'Inside, soyez présent sur une des nombreuses plates-formes de réseautage social (social networking). De ce fait, la probabilité que vous receviez régulièrement des demandes pour visiter la page de profil d'une personne, envoyer une référence ou faire l'éloge du demandeur pour une valeur ajoutée démontrée, est à l'avenant. La probabilité que vous constatiez une augmentation furtive de la fréquence de telles demandes est tout aussi plausible. Et… il n'est pas impossible que vous commenciez à vous interroger de plus en plus fréquemment parce que ce genre de ‘relationship management' menace peu à peu de grignoter votre temps si précieux… 2007-04-27Comment Et cette constatation n'est pas dépourvue d'ironie, car l'assise de ces plates-formes de contacts que sont LinkedIn, Plaxo, OpenBC, Ryze, Biztribe, etc. réside dans l'optimisation de la gestion des relations, plutôt que dans la surcharge de celle-ci. Mais bon… nous ne voulons pas paraître impolis, nous acceptons, répondons ou transférons docilement la plupart des demandes. Ce qui ne fait qu'alimenter la problématique… Qui cartographie la typologie de l'utilisateur moyen, détecte assez rapidement deux extrêmes. D'un côté se trouvent les ‘outperformers', mus par le statut que peut leur apporter le réseautage social. Il semble que le sport favori de ces utilisateurs consiste à se damer mutuellement le pion en ayant ‘encore plus de connexions' que les autres. Moi-même, je me demande souvent qui connaît effectivement plusieurs centaines de personnes dans son cercle de relations, même si ce n'est que ‘via via…'. Le nombre de liens devient de cette manière un indicateur social douteux de poids virtuel et plus tellement d'utilisation ciblée. De l'autre côté du spectre d'utilisateurs se trouvent de nombreux profils passifs qui comptent une poignée de contacts dans leur réseau, qui ont bien reçu une fois une invitation, mais qui pour le reste n'utilisent pas la plate-forme. Parce qu'ils ne s'y connectent pas souvent, parce qu'ils ne savent pas par où commencer, parce qu'ils n'ont pas envie d'ennuyer les autres avec leurs demandes ou simplement parce qu'ils n'ont ni l'ambition, ni le temps de s'y manifester. Entre ces deux extrêmes, vous avez le groupe d'utilisateurs réguliers, hétérogènes qui se connectent occasionnellement après avoir reçu une demande ou sont simplement curieux de savoir quels autres membres du personnel de l'entreprise ont également créé leur profil, qui a un lien professionnel avec qui, … Tout cela ‘sans plus'. De là à savoir si de nombreuses carrières y prennent vraiment un nouveau tournant, si des opportunités professionnelles y sont réellement échangées ou si des missions y sont effectivement confiées aux candidats idéaux… La réponse est vague car peu de faits bruts sont connus à ce sujet. Ici aussi plane l'avantage du doute. Un problème d'un tout autre ordre réside dans le fait que les plates-formes de ce type sont désormais bien trop nombreuses. Des choix s'imposent. Conséquences ? L'éparpillement, l'effort parallèle, voire le décrochage. L'idéal serait d'avoir une seule plate-forme universelle. Mais ce ne sera pas pour demain, vu l'irrésistible ascension de ce phénomène… Tom Willemkens, Prophet Via Inside Newsletter Rejoignez gratuitement la communauté Digimedia et suivez chaque semaine l’actualité Enter your Email address