D'emblée, une conclusion s'impose : ‘hot' dans le sens de ‘effectivement utilisé souvent' n'a rien à voir avec ‘hot' comme dans ‘sur toutes les langues'.

Ainsi, il s'avère que le marketeer interactif moyen se repose surtout sur des canaux interactifs ayant prouvé leur valeur, comme l'e-mail marketing, le search et la publicité display.

Au niveau de l'utilisation, ils sont suivis des branded microsites, de la vidéo (produite par le département marketing) et le ciblage, contextuel et comportemental.

Si l'utilisation de contenu généré par l'utilisateur, de réseaux sociaux, de blogs et autres podcasts a augmenté, elle reste relativement faible pour le moment, même si Forrester classe l'une ou l'autre chose dans la catégorie ‘up-and-comers'.

En queue de peloton on retrouve les messages texte mobiles, les sites WAP, les in-game ads et le placement produit, et les mondes virtuels genre Second Life.

Quand on demande aux marketeers ce qui pourrait les convaincre de se lancer dans des canaux interactifs qui montent, il ressort que l'utilisation par d'autres professionnels (investir là où d'autres investissent) et les études de cas étayant l'efficacité de tel ou tel canal figurent en tête de liste. Il n'est donc pas étonnant que la mesurabilité soit cruciale aux yeux de nombreux répondants.

Les fournisseurs savent donc ce qu'il leur reste à faire : des metrics et surtout des ‘cases' bien fignolés et vérifiables. Qui est-ce qui a dit que la case study et le white paper étaient morts ?

Forrester a organisé une téléconférence, vous avez toujours le loisir de consulter un résumé  assez exhaustif en PowerPoint sur ce lien : http://www.forrester.com/Events/Content/0,5180,-1667,00.ppt

Infos sur l'étude même : http://www.forrester.com/Research/Document/Excerpt/0,7211,41208,00.html