Liens sponsorisés : très rentable et pourtant beaucoup d'argent gaspillé

Force est de constater que les liens sponsorisés rencontrent un large succès auprès des marketeers. Cet intérêt manifeste est principalement dû à la simplicité et à la rapidité d'implémentation de cette technique e-Marketing, facilement assimilable à l'achat d'espace publicitaire traditionnel. Aussi 25 à 35 % du budget e-Marketing belge est consacré au Search Engine Marketing (SEM). Dommage que cette méthode soit si mal maîtrisée ! Voyons plutôt…

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Pour 59% des entreprises (interrogées à l'occasion d'une étude américaine réalisée par The e-tailing), l'achat de mots clés est mené en interne, alors que 18% sous-traitent et 23% utilisent une formule mixte. Normal ! Si je schématise… Une carte de crédit suffit pour activer sa campagne SEA. Il ne reste plus au marketeer qu'à encoder sa liste de mots clés. La campagne va ensuite tourner et générer des résultats. Ce sont ces maigres résultats qui vont aveugler le marketeer qui,  satisfait d'engranger les premières retombées, ne cherchera pas à découvrir si il y a moyen de faire mieux. Et pourtant…

Prenons l'exemple d'un annonceur (dont je tairai le nom) d'un site belge B2C :
- Le marketeer démarre d'abord seul une campagne SEA. Résultat : 1.500 clics par jour à 8 cents le clic. Ce qui peut sembler honnête, mais…
- Ensuite, une agence SEM reprend le projet et revoit la campagne SEA de fond en comble. Résultat : 3.000 clics par jour à 4 cents le clic, pour la même qualité de trafic ! L'intervention de l'agence a ainsi été rapidement amortie (en 2 mois maximum) et l'entreprise cliente a bénéficié des résultats tout au long des mois qui ont suivi. Soit 2 fois plus de potentiels pour un coût par clic 2 fois moins cher.

Il faut savoir que plus une campagne est efficace, moins Google facture le clic.
Aussi, une seule solution : l'optimisation de chaque élément de la campagne. Pour faire simple, cette optimisation s'effectue essentiellement à 3 niveaux, à savoir : la liste de mots clés, le texte publicitaire et les landing pages.

Ce qui nous amène aux 3 erreurs classiques :
- Erreur 1 : Travailler avec une liste de mots clés trop courte (50 à 200 mots).
- Erreur 2 : Afficher un texte publicitaire générique pour l'ensemble des mots clés.
- Erreur 3 : Renvoyer vers la même landing page pour l'ensemble des mots clés.

Une campagne SEA est bien plus complexe qu'il n'y paraît. Il existe en effet plus de 100 autres paramètres à maîtriser. Or, seule l'expérience peut apporter cette maîtrise aux marketeers. Sans oublier qu'une expertise dans plusieurs secteurs permet d'optimiser encore mieux les campagnes et le budget média.

Enfin, une fois la campagne lancée, n'oublions pas qu'il faudra encore en mesurer son efficacité, et ce jusqu'aux différentes conversions sur le site. Car il s'agit là de la seule méthode objective pour optimiser sa campagne.
Michael Vandenhooft (Extenseo), via Inside
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