Tech belge : les start-ups poursuivent leur progression, portée par l’IA et le digital

Les années précédentes ont été marquées par une prudence extrême des investisseurs. Mais 2025 change la donne : les startups technologiques, particulièrement celles qui travaillent en IA, data ou automation, sont à nouveau perçues comme des moteurs de croissance. L’Europe a une fenêtre d’opportunité unique. Ne pas la saisir serait une erreur historique.

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Depuis le début de l’année, une dynamique claire émerge : les projets solides, techniquement pertinents, orientés marché retrouvent la confiance des investisseurs. Ce n’est pas un retour au financement facile, mais une sélection plus intelligente, qui récompense les entrepreneurs capables de créer de la valeur immédiatement. Et cette transformation, on la voit déjà en Belgique.

Des exemples concrets qui prouvent que ça bouge
Prenons LIZY, par exemple. L’entreprise a entièrement digitalisé le leasing automobile et a réussi à transformer un secteur historiquement lent et opaque en une expérience fluide, rapide et automatisée. Son prix récent confirme la capacité des startups belges à s’imposer non seulement par la technologie, mais par une compréhension fine des usages et des attentes clients.

À l’autre bout du spectre, la Flandre voit émerger des pépites axées sur l’IA pure. C’est le cas d’OTIV, qui développe une technologie d’IA pour assister les conducteurs de trains et véhicules industriels. Une innovation de niche, certes, mais avec un impact potentiel énorme sur la mobilité et la sécurité.?Ce type de projet illustre une nouvelle génération de startups flamandes : technologiques, ambitieuses et orientées vers des marchés profondément transformés par l’IA.

Autre exemple issu de l’écosystème Wintercircus : Timefold, jeune pousse spécialisée dans l’optimisation et la planification intelligente. Grâce à des algorithmes d’IA capables de gérer des milliers de variables logistiques, la startup s’impose dans un domaine stratégique où l’Europe a longtemps été dépendante d’acteurs étrangers.

Ces entreprises ne sont pas des exceptions : elles démontrent que la Belgique est capable de développer non seulement des produits, mais des technologies cœur, exportables et scalables.

Un contexte idéal pour accélérer
Les attentes des investisseurs ont évolué :
    •    plus de promesses floues
    •    plus de croissance artificielle
    •    plus de narratif vide

Ce qu’ils veulent, ce sont des projets solides, orientés ROI, capables d’intégrer l’IA dans un modèle opérationnel réel. Et la bonne nouvelle, c’est que les entrepreneurs belges commencent à jouer dans cette catégorie.

Une opportunité unique pour la Belgique
Avec des hubs comme Gand, Liège, Charleroi, Louvain ou Bruxelles, et des structures comme Wintercircus, Digital Attraxion ou Imec, le pays dispose enfin d’un écosystème comparable, à son échelle, à ce qu’on observe aux Pays-Bas ou en Scandinavie.

Le potentiel est là :
    •    talents formés,
    •    infrastructures technologiques,
    •    dynamisme IA,
    •    investisseurs plus matures,
    •    ambition croissante.

Conclusion
L’Europe, et la Belgique en particulier, peut créer ses prochains champions technologiques. Mais pour cela, il faut agir maintenant, exécuter vite, et arrêter de sous-estimer nos propres forces. Les startups qui croient en leur vision verront que 2025 n’était pas une année comme les autres : c’etait une rampe de lancement.
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