L’usage croissant de l’IA alimente la peur de la perte d’emploi

L’intelligence artificielle (IA) connaît une progression fulgurante, tant dans la vie quotidienne que sur le lieu de travail. Des outils comme ChatGPT, Midjourney ou DALL-E sont de plus en plus utilisés pour accélérer ou soutenir les processus professionnels. Mais avec cette adoption croissante, les inquiétudes des employés concernant la sécurité de leur emploi augmentent également.

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D’après des chiffres récents, l’utilisation des outils d’IA générative a considérablement augmenté. Aux Pays-Bas, plus de la moitié de la population utilise désormais l’IA dans leur vie privée ou au travail. Par rapport à 2023, cela représente une hausse de 12 %, selon une étude d’ING Research.

En Belgique également, l’IA gagne rapidement du terrain. Selon les données d’Eurostat, l’utilisation de l’IA par les entreprises belges a augmenté de 80 % en l’espace d’un an, plaçant ainsi la Belgique parmi les trois premiers pays de l’UE en matière d’adoption de l’IA.

Principalement une transformation des tâches

Bien que l’IA offre de nombreuses opportunités, sa progression rapide génère aussi une certaine incertitude. L’étude déjà citée d’ING Research révèle que 41 % des Néerlandais pensent que l’IA entraînera à terme des pertes d’emploi. Pourtant, seule une minorité exprime une réelle peur de perdre leur propre poste.

Malgré cette crainte persistante, plusieurs enquêtes montrent que les gens s’attendent surtout à une transformation de leur travail plutôt qu’à sa disparition. Ainsi, l’étude d’ING Research souligne que peu de personnes craignent la suppression totale de leur fonction. La majorité des répondants anticipent plutôt une évolution de leur périmètre de tâches que la perte de leur emploi.
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