Home/Market news/Le Benelux à la traîne en matière d’intégration de la GenAI Le Benelux à la traîne en matière d’intégration de la GenAI 87 % des organisations du Benelux ont l’intention d’investir dans l’intelligence artificielle générative au cours de l’année à venir. Mais à peine 6 % des entreprises utilisant la GenAI l’ont intégrée complètement dans leurs processus de travail. Un défi gigantesque analysé dans une étude de SAS. 2024-07-16Comment Une étude menée par Coleman Parkes Research pour le compte de SAS montre que les pays du Benelux sont loin derrière les États-Unis et la Chine en ce qui concerne la mise en œuvre et l’utilisation de l’intelligence artificielle. Lors de cette enquête, 18% des personnes interrogées dans le Benelux (parmi 1.600 décideurs d’entreprises) ont déclaré utiliser quotidiennement la GenAI dans le cadre de leur stratégie IT et l’analyse des données. Mais à peine 6 % des entreprises du Benelux qui utilisent la GenAI l’ont complètement intégrée dans leurs processus courants. Un chiffre largement inférieur à celui des Etats-Unis (24 %), de la Chine (19 %) et du Royaume-Uni (11 %). Autrement dit, le Benelux apparaît clairement à la traîne en termes de mise en œuvre des technologies de GenAI. Selon l’étude, un tiers (34 %) des organisations du Benelux utilisent la GenAI, mais en sont encore à la phase de test ou d’expérimentation. En outre, 4 répondants sur 10 ont déclaré qu’ils prévoyaient de commencer à utiliser la GenAI d’ici un à deux ans. Actuellement, c’est la Chine qui travaille le plus avec la GenAI. Les décideurs d’entreprises chinoises indiquent que 83 % de leurs organisations utilisent cette technologie. Au Royaume-Uni, 70 % des organisations travaillent avec l’intelligence artificielle, contre 65 % aux États-Unis. Les atouts de la GenAI 67 % des organisations du Benelux s’attendent à ce que l’intelligence artificielle générative stimule l’innovation et leur donne un avantage concurrentiel. D’ailleurs, les entreprises qui expérimentent la GenAI affichent déjà plusieurs avantages comme par exemple l’amélioration de la satisfaction et de la fidélisation des clients, meilleure gestion des risques et des mesures de conformité, amélioration de l’expérience et de la satisfaction des travailleurs, une amélioration de l’efficacité du traitement de grands ensembles de données, ou encore un gain de temps et une réduction des coûts opérationnels. Le principal obstacle rencontré par les organisations dans la mise en œuvre de la GenAI concerne l’utilisation efficace des données publiques et propres à l’entreprise (62 %). Viennent ensuite les problèmes liés au développement de l’intelligence artificielle générative dans la phase de conception vers l’utilisation pratique (56 %), et lors de l’intégration avec les systèmes et processus existants (56 %). Selon 84 % des personnes interrogées, le plus grand défi lié à l’utilisation de la GenAI est la confidentialité des données, suivie de près par la protection des données (82 %). La gouvernance est également un sujet de préoccupation pour 66 % des répondants. « Il reste beaucoup à faire en ce qui concerne la gouvernance et la conformité de la GenAI », explique Véronique Van Vlasselaer, Analytics & AI Lead chez SAS. Un peu plus de la moitié (52 %) des organisations du Benelux déclarent disposer d’une politique en matière de GenAI qui définit comment les travailleurs peuvent, ou non, utiliser la technologie pour l’entreprise. Lors de la mise en œuvre d’une gouvernance et d’une surveillance efficaces de la GenAI, les organisations du Benelux sont confrontées aux problèmes suivants : limitations technologiques (31 %), absence de directives ou de normes claires (22 %) et manque de transparence et de responsabilité (18 %). Néanmoins, si le Benelux est à la traîne en matière de mise en œuvre, ce n’est pas le cas en ce qui concerne la mise à disposition d’un budget. Pas moins de 92 % des répondants du Benelux qui prévoient d’investir dans la GenAI ont déjà prévu un budget à cet effet. Et à Véronique Van Vlasselaer de conclure : « le Benelux doit rattraper les grandes puissances telles que la Chine et les États-Unis en ce qui concerne la GenAI. Heureusement, nous constatons que les organisations du Benelux reconnaissent les avantages de la GenAI et ont l’intention d’investir dans ce domaine d’ici un à deux ans. Cette avancée technologique permettra de réaliser des gains de productivité et des avantages concurrentiels sans précédent à l’échelle mondiale. Plus vite nous passerons à la vitesse supérieure, plus le bénéfice sera important ». Newsletter Rejoignez gratuitement la communauté Digimedia et suivez chaque semaine l’actualité Enter your Email address