L’année dernière, Meta a déjà supprimé la section "actualités" de Facebook au Royaume-Uni, en Allemagne et en France, en expliquant que le géant américain voulait investir dans des produits et services plus appréciés par les utilisateurs.

Pour justifier ce choix concernant la partie américaine et australienne, Meta met en avant le fait qu'au cours de l'année précédente, le nombre d'utilisateurs de cette section a chuté de 80%. D'ailleurs, selon leurs chiffres, l'actualité représente moins de 3% du contenu visible sur le fil d'actualité des internautes. Il est donc probable que les utilisateurs ne remarqueront pas cette suppression. Non seulement Meta, mais également les éditeurs, ont remarqué une baisse du trafic provenant du réseau social.

Cette décision fut également prise en raison des nouvelles réglementations des plateformes qui visent à rémunérer les éditeurs en ligne pour leur contenu. Cependant, cette annonce n'affectera nullement les accords en cours avec les éditeurs en ligne jusqu'à leur date d'expiration. Cependant, la plateforme ne conclura plus de nouveaux accords commerciaux concernant le contenu traditionnel des actualités dans ces pays. Il faut également noter qu'Adam Mosseri, directeur d’Instagram, n'allait pas pousser l'aspect "actualités" sur Threads.