Les PME subissent une montée en flèche des cyberattaques

Devant la montée en puissance des assauts numériques, les entreprises se dirigent vers les assurances afin de dénicher des remèdes.

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Tom Van Britsom, expert en cybernétique, énonce que les périls numériques n'accusent aucun fléchissement en cette année 2023. Bien au contraire, ils s'accentuent. Conformément au baromètre du risque, la cyberfraude se hisse en tête, surpassant les calamités naturelles et les menaces de conflit.

Au sein de Vandbreda Risk & Benefits, les ventes de polices d'assurance contre les cybermenaces ont connu une hausse, passant de 13,1 millions à 15,6 millions d'euros pour l'année 2023. Parallèlement, le montant des pertes dues à la fraude a atteint les 3 millions d'euros. Ce type d'assurance couvre divers cas, tels que la fraude à la facture ou encore la fraude au niveau de la direction générale (fraude au CEO).

Un choc coûteux

Si ces attaques demeurent invisibles à l'œil nu, cela ne signifie nullement qu'elles n'ont aucun coût, car elles entraînent fréquemment une interruption prolongée des activités de l'entreprise ainsi qu'une fuite de données considérable.

Autrefois principalement ciblé, le secteur bancaire, désormais, voit également les PME et les entreprises de production affectées par ces cyberattaques. Dans le domaine bancaire, la Banque centrale européenne (BCE) surveille attentivement la cybersécurité des acteurs du marché, en imposant notamment des tests de résistance pour évaluer leur capacité à faire face à d'éventuelles attaques.

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