Aujourd’hui, l’entreprise accumule : une panne mondiale, une attribution du prix Nobel à l’une de ses critiques les plus acerbes, la journaliste Maria Ressa et une lanceuse d’alerte (Frances Haugen) concernant son impact dévastateur sur la démocratie. Tout autant d’éléments qui prédissent un avenir sombre pour Facebook.

Les masques tombent

Si les masques étaient déjà tombés en 2018, la SEC avait permis à Facebook de solder son procès par une amende de 100 millions de dollars. Tout c’était bien terminé. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Facebook est réellement en difficulté. L’entreprise est confrontée à de nombreux ennuis juridiques et réglementaires. De plus, une filière existe aujourd’hui pour soutenir les lanceurs d’alerte de la Tech. Pour couronner le tout, des menaces véridiques pèsent sur le modèle économique de Facebook : procès intenté par FTC, scandale Cambridge Analytica, procès d’actionnaires prévu dans le Delaware qui prétend prouver que les cadres supérieurs et les membres du conseil d’administration de l’entreprise ont menti aux actionnaires. Seul l’avenir nous permettra de dire si The Guardian avait vu juste.