La motivation d'AdAge est évidente : buzz, participation, word of mouth, consumer generated, j'en passe et des meilleurs : le consommateur n'étant plus un… euh… consommateur (et certainement plus de publicité), il s'implique activement dans tout le processus.

Ce n'est évidemment pas faux, mais pour autant que nous sachions, les décisions budgétaires cruciales concernant ce que vous et moi gobons en guise de publicité sont toujours prises loin au-dessus de nos têtes. Et pour autant que je puisse en juger, le consommateur moyen préfèrerait voir disparaître cette satanée publicité de sa vie plutôt que d'en produire lui-même. Elire le consommateur agence de l'année est certes un beau geste (bon pour le buzz aussi), mais c'est grotesque.

Non pas que le consommateur ne serait plus impliqué dans tout le ramdam publicitaire et qu'il ne jouerait plus un rôle essentiel dans l'élaboration de dialogues marketing et blablabla… mais de là à en faire l'agence de l'année ? Voilà un pas que nous voudrait même pas franchir votre serviteur numérique.

Fort heureusement, AdAge mentionne aussi encore quelques vraies agences : http://adage.com/columns/article?article_id=114290