Après tout, nous passons nos journées à essayer de trouver de nouvelles façons de vendre des produits à une planète déjà surchargée, et notre bilan en matière de diversité, de genre et d'âge n'est pas toujours glorieux. À juste titre, personne ne nous applaudissait en début de soirée.

2020 aura été une année des plus imprévisibles à tous les niveaux. Pour les retailers comme pour les consommateurs, elle a été marquée par des confinements successifs, des magasins fermés et des mesures de distanciation sociale sans précédent.

Nos commerces non essentiels comme les boutiques de mode, les coiffeurs, les bars, les restaurants et plus encore ont été durement impactés par la pandémie, avec une baisse de 40% de leur fréquentation par rapport à 2019 (COMEOS). La longue fermeture de ces établissements n’a pas été sans conséquences, et beaucoup pensent qu'ils ne s'en remettront pas. Mais une chose est sûre, après de longs mois de restrictions sévères, les consommateurs belges sont impatients de retourner dans leurs magasins préférés.

Aujourd'hui, l'attente est enfin terminée. Le gouvernement belge a commencé à assouplir les restrictions sanitaires dans le but de revenir à la normale et de relancer l’économie du pays. A nous de jouer maintenant et d’apporter notre pierre à l’édifice pour sevrer les consommateurs des livraisons à domicile et les attirer en restaurants, magasins, et concessions (à condition bien sûr d’être en bonne santé et de respecter les mesures sanitaires). Comment ? En faisant de la publicité.

Au cours des quinze dernières années, Benjamin Sekkai a écrit des articles, réalisé des études et développé des offres commerciales qui démontrent la puissance de la publicité. Typiquement, comment la publicité digitale peut inciter les consommateurs à visiter votre site internet, se rendre dans votre magasin et acheter votre produit. Il en va de même pour tous les spécialistes du marketing travaillant pour une plateforme technologique, une agence média ou un publisher. La publicité est efficace, et nous savons pertinemment qu'elle fonctionne.

Pour l'instant, nous devons privilégier une publicité qui incite les consommateurs à se rendre en points de vente. Informons-les des nouvelles directives en vigueur, des restaurants où ils peuvent s’installer en terrasse ou des librairies qui dépoussièrent les best-sellers de l'été. Utilisons le ciblage, les notifications push, les publicités vidéo, l'intelligence artificielle et tous les outils d'optimisation dont nous disposons pour les inciter à revenir en magasin et à dépenser.

On distingue 2 types de marques : celles qui ont continué à investir pendant le confinement et qui récolteront les fruits de leurs efforts plus rapidement que les autres, et celles qui (contraintes ou pas) ont stoppé leur dialogue avec leurs consommateurs. Les premières auront l'avantage d'être top-of-mind et pourront donc se concentrer sur des stratégies drive-to-store à l’efficacité prouvée. Pour les secondes, il n’est pas trop tard pour réengager leurs clients et prospects au travers de stratégies publicitaires qui feront sortir les consommateurs de chez eux pour des séances shopping bien méritées.

Benjamin Sekkai est persuadé que le secteur de la publicité peut relancer l'économie. Nous pouvons utiliser nos technologies et notre savoir-faire pour sauver nos commerces et attirer les consommateurs en magasins, concessions et restaurants. Faisons en sorte d’être du bon côté de la barrière pour une fois.