Les fintechs : le pari d’eFounders

Une startup studio focalisée sur le développement de fintechs sera lancée par eFounders. Camille Tyan, le responsable de Logic Founders, espère lancer deux à trois jeunes pousses déjà cette année.

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eFounders se lance dans le secteur des fintechs. L’entreprise bruxelloise, très active dans le monde des startups, va prochainement lancer son nouveau projet. Le startup studio baptisé Logic Founders vise à la création de jeunes pousses dans le secteur très prometteur des fintechs. Le modus opérandi sera le même que celui en place depuis des années au sein d’eFounders. Le studio part à la recherche de la bonne idée et s’entoure ensuite d’une équipe dont la mission est de concrétiser son lancement. "On se calque exactement sur le modèle d’eFounders", explique Camille Tyan, responsable du nouveau studio. Camille Tyan connaît assez bien le secteur. Jusqu’en 2019, il était encore à la tête de PayPlug, une fintech qu’il avait créée avant de la revendre à Natixis. Outre sa propre expérience, Camille Tyan pourra également compter sur le soutien de la structure d’eFounders. "Ils disposent d’une équipe d’une vingtaine de personnes qui peuvent intervenir pour toutes les questions possibles quand on lance une entreprise", explique le responsable de Logic Founders.

L’idée est de lancer dès cette année entre deux et trois fintechs. "Nous avons déjà les deux premiers projets. Le premier se concentrera sur la gestion de trésorerie des entreprises. Le deuxième devrait permettre de faciliter les investissements de particuliers dans des sociétés non cotées", souligne Camille Tyan. Toujours suivant le même modèle que sa maison mère, Logic Founders prendra des parts dans les jeunes pousses qu’ils aideront à lancer. Le programme d’accompagnement devrait durer entre 12 et 18 mois. "Chaque projet nécessitera un budget entre 500.000 et 800.000 euros. L’argent sera amené par eFounders et moi-même", indique le responsable.

Les besoins spécifiques de la fintech

Ce n’est pas la première fois que l’entreprise bruxelloise se lance dans le monde des fintechs. Sur la vingtaine de projets en route, quatre sont déjà actifs dans le secteur, dont certains sont assez prometteurs, comme Swan. Visiblement, il semble y avoir un intérêt à passer par un intermédiaire. "eFounders dispose actuellement de moyens pour sortir 4 à 6 startups par an. La volonté est d’augmenter la cadence en revoyant aussi la manière de fonctionner. Intégrer un studio facilitera les choses. C’est particulièrement pertinent dans ce secteur qui n’est pas celui de prédilection du groupe. La fintech nécessite des compétences spécifiques avec des exigences importantes, notamment au niveau réglementaire", détaille le responsable. Dès l’année prochaine, le rythme pourrait d’ailleurs s’accélérer.

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