5G : 15 pays européens exigent une campagne contre la désinformation

Le déploiement de la 5G est ralentit à cause de la circulation d’informations erronées.

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Une lettre adressée à Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission chargée de la concurrence et du numérique, a été signée par 15 États membres de l’Union européenne dans laquelle ils demandent une action globale afin de combattre la désinformation liée à la 5G.

De nombreux actes de vandalisme

Récemment, la propagation de fausses informations liées à la cinquième génération de réseaux mobiles est en hausse. Entre les reproches, on dit que la 5G a participé à la propagation du Covid-19 ou qu’elle détruit des arbres. Ces informations infondées ont causé pas moins de 140 actes de vandalisme répertoriés en Europe, notamment des antennes brûlées ou endommagées au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. En France, les avis sont partagés également : le maire de Bordeaux a par exemple demandé de ralentir son déploiement alors que le Président français Emmanuel Macron a été catégorique sur son adoption sur le territoire. Les opérateurs français ont déjà déboursé 2,78 milliards d’euros pour les fréquences 5G.

Les pays signataires de la lettre, c’est-à-dire, la Pologne, la Suède, la Bulgarie, la Croatie, la République Tchèque, Chypre, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Grèce, la Slovaquie, le Portugal, la Finlande, l’Estonie et l’Autriche, exigent une réponse rapide de la part de l’Union Européenne avant que le problème ne s’aggrave et ne ralentisse encore le processus d’implémentation du réseau 5G :

« Nous tenons à souligner que les actes de vandalisme contre les infrastructures de télécommunication et la désinformation croissante sur les champs électromagnétiques et la 5G ne constituent pas seulement une menace pour l’économie des États membres concernés, mais entravent également la capacité de l’Union européenne à atteindre ses objectifs ambitieux en matière de 5G ».

Études scientifiques et campagne de sensibilisation

Comme le stipule EURACTIV, tous les États membres de l’UE auront l’obligation d’assigner aux opérateurs des fréquences 5G d’ici la fin de l’année 2020. Pour ça, les pays signataires demandent la réalisation d’études scientifiques sur les risques de la 5G sur la santé, ainsi qu’une campagne de sensibilisation pour inciter les citoyens à soutenir son déploiement.

Le réseau 5G promet des débits 10 fois plus élevés que ceux proposés par la 4G, et devrait ainsi permettre de grandes avancées dans différents domaines tels que l’industrie, les véhicules autonomes et la santé. La 5G devrait également faciliter la connexion des appareils intelligents, qui sont de plus en plus nombreux dans les familles.

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