Facebook et Twitter : Prise de partie dans la campagne présidentielle américaine ?

La diffusion d’un article publié le 14 octobre dernier par le New York Post visant le fils de Joe Biden a été limitée par les réseaux sociaux Facebook et Twitter. Il n’en fallait pas plus aux républicains pour crier au scandale.

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Le 14 octobre dernier, le New York Post accusait Hunter Biden, fils du candidat à l’élection présidentielle américaine Joe Biden, d’entretenir une relation suspecte avec un groupe gazier ukrainien. Généralement pointés du doigt pour leur gestion trop lente de la limitation de la propagation de fausses informations, c’est pour une raison toute autre que Facebook et Twitter se retrouvent aujourd’hui sous les projecteurs. Accusés d’avoir limité la diffusion de cet article controversé, les deux géants du web ont accepté de témoigner devant la commission sénatoriale le 28 octobre prochain, soit une semaine seulement avant le jour des élections.

Si Twitter et Facebook ont tous les deux limité l’accès à l’article du New York Post, jugeant que les faits révélés n’étaient pas vérifiés, les deux réseaux affirment avoir agi pour deux raisons différentes : Twitter affirme qu’il est contraire à sa politique de partager des articles dont les sources proviennent d’un piratage, c’est pourquoi le réseau a bloqué le partage de l’article. Facebook en a quant à lui permis le partage mais modéré sa diffusion en attendant une vérification des faits. C’est chose faite depuis, or l’article ne porte aucune étiquette mentionnant le cours de sa révision.

Mais d’où provient la source d’information à l’origine de la rédaction de l’article ? Le New York Post affirme qu’un ordinateur portable supposé appartenir à Joe Bidden aurait été abandonné dans un atelier de réparation du Delaware. Le responsable aurait fait une copie du disque qu’il aurait amené à l’avocat de Rudy Giuliani, ancien maire de New York, avant de rendre l’original au Federal Bureau of Investigation. C’est par Giuliani que le New York Post aurait quant à lui été prévenu.

Une ombre plane encore à ce jour sur l’implication d’Hunter Biden dans cette affaire, ainsi que sur la légitimité de Facebook et Twitter à avoir limité la diffusion de l’article accusant le fils du candidat démocrate. On ignore également si cette tâche d’encre influencera la chance de Joe Biden dans la course à la Maison Blanche.

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