IBM a récemment lancé un consortium d’acteurs privés afin de développer AIDA (Artificial intelligence for digital automation), projet pour lequel un budget de 33 millions d’euros a été débloqué. L’objectif est de mettre au point une plateforme d’apprentissage ouverte qui permettra aux entreprises d’améliorer leur productivité et leur compétitivité grâce à l’intégration d’algorithmes d’intelligence artificielle dans leur processus commerciaux et logistiques.

300 personnes mettront leur connaissance au service de ce nouvel outil d’ici la fin du mois de décembre, au sein même de l’université Paris-Saclay, dans le centre d’innovation installé par IBM. La volonté des collaborateurs est d’associer la culture universitaire à celle du secteur de la recherche privée et d’en tirer de multiples innovations. Les chercheurs de l’université Paris-Saclay permettront une avancée rapide grâce à leur connaissance des problématiques concrètes des entreprises.

Cette volonté d’IBM s’inscrit dans le cadre du « plan intelligence artificielle » destiné à faire de la France un des leaders mondiaux du secteur et d’y attirer les chercheurs les plus réputés. Un budget d’un milliard et demi d’euros a été déployé afin de mener à bien ce projet dévoilé par Emmanuel Macron il y a deux ans.

AIDA fait donc figure de véritable enjeu technologique et sociétal puisqu’il porte en lui les espoirs du gouvernement français de créer des emplois dans des domaines à haute valeur ajoutée. Ses avancées sont donc à suivre de près.