Officialisation du lancement des enchères 5G

Sébastien Soriano, président de l’ARCEP, a confirmé cette semaine le maintien des enchères 5G, prévues le 29 septembre prochain. Bouygues, Orange, SFR et Free y participeront, chacun dans le but d’obtenir leur part de bandes de fréquences.

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Le président de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) a annoncé ce lundi le maintien du démarrage des enchères 5G qui auront lieux le mardi 29 septembre prochain.
Initialement prévues plus tôt, Bouygues avait fait entendre il y a quelques mois sa volonté de repousser ces enchères en raison de problèmes de réseaux rencontrés par bon nombre d’utilisateurs 4G durant le confinement ; un lourd problème pour les salariés en télétravail. Le gouvernement et l’opérateur Free attendaient quant à eux cette annonce de pied ferme.

En pratique

11 blocs de 10 MHz seront mis à la vente, soit 110 MHz de bandes fréquences. Le prix de base de chaque bloc est fixé à 70 millions d’euros. Bouygues, Orange, SFR et Free, qui possèdent déjà chacun un bloc de 50 MHz acheté 350 millions d’euros, se partageront les bandes de fréquences restantes.

Plusieurs maires français encore réticents

Si le déploiement de la 5G n’est plus qu’une question de temps, certaines villes françaises affichent leur réticence face à cette technologie, et plusieurs maires, inquiets des risques auxquels la population pourrait être exposée, refusent tout bonnement de voir s’installer la 5G dans leur ville et invoquent le principe de précaution. C’est notamment le cas de Pierre Hurmic et d’Anne Vignot, respectivement maires écologistes des villes de Bordeaux et de Besançon. Le président de l’ARCEP a cependant précisé : « nous n’allons pas imposer la 5G. Elle n’est pas un projet de l’État, mais un projet industriel porté par les opérateurs télécoms ».

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