Le rachat d’Ingenico pourrait obliger Worldline à faire des concessions à l’UE

Les inquiétudes de l’Union européenne de la concurrence sur l’offre de rachat de Worldline de son rival Ingenico pourraient contraindre l'entreprise française à faire des concessions.

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Worldline pourrait devoir faire des concessions pour répondre aux inquiétudes des autorités européennes de la concurrence sur son offre de rachat d’Ingenico, son rival direct.

À travers son offre de 7,8 milliards d’euros, Worldline espère devenir le leader européen des paiements électroniques, un secteur qui se développe constamment et qui attire tous les géants du numérique.

L’entreprise française a jusqu’à mercredi pour répondre aux inquiétudes de la Commission européenne, à moins qu’elle parvienne à la convaincre d’ici là que ces concessions ne sont finalement pas nécessaires. Du côté européen, les autorités ont jusqu’au 16 septembre pour rendre leur verdict sur l’examen préliminaire de ce dossier.

« Nous sommes dans la poursuite du processus normal de dialogue avec la Commission et le processus est en cours dans les délais prévus », a affirmé Worldline. La Commission européenne et Ingenico n’ont, pour leur part, pas souhaité faire de commentaires.

La Commission européenne ouvrira une enquête approfondie sur le rachat d’Ingenico à l’issue de son examen préliminaire si Worldline ne répond pas à ses inquiétudes et ne propose pas de concessions.

Avec l’acquisition d’Ingenico, Worldline souhaite se développer dans les secteurs du voyage, de la santé et de la distribution tout en élargissant sa présence géographique.  
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