Kevin Mayer, CEO de Tiktok, jette l’éponge

Après seulement trois mois, Kevin Mayer abandonne son rôle de CEO chez TikTok alors que les négociations pour la revente des activités aux EUA de l’application suivent leur cours.

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Kevin Mayer aurait dû être le héros du jour et sauver l’appplication aux États-Unis, mais l’ancien patron du service de streaming de Disney a communiqué sa démission à ses employés mercredi. La pression de la part de l’administration de Donald Trump semble avoir été bien trop forte.  

Pourtant, Kevin Mayer, aux allures de mannequin américain, avait été choisi pour diriger TikTok au niveau mondial et pour échapper à l’image d’une entreprise influencée par le gouvernement chinois. Cette nomination n’aura pas duré longtemps, puisque Donald Trump a imposé le 6 août à la maison-mère chinoise de l’application ByteDance de revendre ses activités américaines sous 45 jours (entretemps prolongés à 90 jours), créant ainsi à nouveau des tensions entre les États-Unis et la Chine.  

Le réseau social, qui compte 100 millions d’utilisateurs rien qu’aux États-Unis, a déposé une plainte lundi contre les décisions prises par le président américain Donald Trump à l’encontre de l’application de partage de vidéos.  

Même avec le départ de Kevin Mayer, les négociations pour la revente de la plateforme ne ralentissent pas. Elles semblent même s’être accélérées. La revente de Tiktok devrait dès lors être imminente, selon le média américain CNBC.  

La question qui reste à poser est : revendre à qui ? Microsoft semble être l’option la plus probable après avoir sauté sur l’occasion dès l’annonce de menaces de bannissement de la part de Donald Trump. Achat que la Maison-Blanche approuverait puisque le gouvernement américain travaille étroitement avec ce géant américain de la technologie.  

Walmart est le principal concurrent de Microsoft pour racheter TikTok. Les deux entreprises souhaitent revenir au premier plan du secteur technologique.  

En course pour racheter Tiktok, il y a également Oracle, le géant américain des systèmes de gestion de données, qui a reçu le soutien officiel de Donald Trump. En effet, le patron d’Oracle, le milliardaire Larry Ellison, est un grand supporter du président américain. Ceci-dit, Microsoft semble être quand même en tête de course. Maintenant reste à savoir pour quel montant et sous quelles modalités pratiques la vente sera concrétisée.

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