La start-up, soutenue par l’Université d’Anvers et Imec.istart, propose ainsi une solution pour les « fabricants zéro défaut » dans le monde médical, l’industrie automobile et d’impression en 3D, qui voient leurs bénéfices fondre en raison des contrôles exigeants. 

Avec l’aide de l’IA, la solution fonctionne jusqu’à 100 fois plus vite que d’autres alternatives, de sorte que les inspections ne se font pas au détriment du temps de production. 

Grâce aux contrôles de qualité, les pièces qui sortent des entreprises de production ne présentent pas de défauts et répondent aux besoins des clients. 

En l’absence de ces contrôles ou s’ils ne sont pas correctement réalisés, le produit peut entraîner des frais énormes pour les fabricants, qui doivent procéder à des actions de rappel. 

« Les pièces deviennent de plus en plus complexes, mais les possibilités d’inspection à disposition des entreprises pour les contrôles de qualité, n’évoluent pas au même rythme », explique Dirk Hamelinck, CEO de Deltaray. 

« Au moyen de l’intelligence artificielle, nous sommes en mesure d’inspecter des pièces 10 à 100 fois plus vite que d’autres systèmes d’inspection CT », a précisé Walter Nackaerts, Business Director chez Deltaray. 

Une vitesse qui peut en outre encore être accrue en utilisant plusieurs scans en parallèle. 
La start-up combine la technologie 3D avec les rayons X afin de générer une image en 3D détaillée de l’intérieur comme de l’extérieur de la pièce. Cette image est ensuite comparée avec le fichier CAD, le dessin du modèle de la pièce, comme norme de qualité pour l’inspection. Au moyen d’une manipulation robotisée des pièces et de flux de travail entièrement automatisés, l’inspection se fait en outre de A à Z sans intervention humaine.