Pour de nombreuses entreprises et gouvernements, les factures impayées sont un problème récurrent, vu que 50% d’entre elles sont payées en retard. La crise du coronavirus ne fait qu'accentuer un problème déjà douloureux. Les entreprises doivent garder suffisamment de liquidités pour maintenir la tête hors de l'eau. Mais elles souhaitent aussi protéger leurs clients en défaut de paiement des pratiques de recouvrement agressives et contraires à l'éthique.

Au début de la crise du coronavirus, de nombreux clients ont bénéficié de reports de paiement, notamment grâce aux sursis sur les remboursements de crédits accordés par le gouvernement. Certaines institutions ont aussi spontanément accordé un certain répit à leurs clients. Mais Wouter Vanderheere, CEO de Virteo, voit cette situation se renverser progressivement : "Nous prévoyons une vague de défauts de paiement dès cet été, vu que désormais les créanciers rencontrent eux-mêmes des difficultés et que les sursis de paiement vont prendre fin. Virteo offre une plateforme qui concilie les intérêts des créanciers et des agents de recouvrement ainsi que ceux des débiteurs défaillants".

D'une part, Virteo offre aux entreprises et aux institutions publiques un moyen efficace de recouvrer leurs factures grâce à une collaboration transparente avec les agents de recouvrement, tels que les huissiers, les avocats et les agences de recouvrement. Cela permet non seulement à l'entreprise d'améliorer sa trésorerie et de réduire ses coûts de recouvrement, mais surtout de mieux gérer ses agents de recouvrement et de protéger la relation avec ses clients. De leur côté, les agents de recouvrement peuvent également gérer plus efficacement leurs dossiers grâce à la plateforme Virteo.

D'autre part, Virteo aide les personnes en difficulté financière à trouver un moyen de sortir du cercle vicieux de l'endettement. A relativement court terme, La Banque Nationale et les organisations patronales s'attendent à 250 000 victimes économiques de la crise du covid- 19, qu’il s’agisse de salariés licenciés ou d’indépendants mis en faillite. "L'impact le plus important sur les familles reste malheureusement encore à venir", prédit Wouter Vanderheere. "En supposant que la moitié des personnes soudainement à court de revenus commence à accumuler du retard dans le paiement de ses crédits, on pourrait déjà parler d'une augmentation de 20 % du nombre de défauts de remboursement des prêts.

Sans parler des dépenses fixes des ménages, telles que l'eau, le gaz, l'électricité et les frais de téléphonie. Wouter Vanderheere voit là un rôle social important pour Virteo : "Notre plateforme permet un recouvrement éthique et humain de ces dettes. Virteo offre tout au long du processus une transparence complète aux entreprises et institutions, mais également, chose nouvelle, aux clients en défaut de paiement. Une résolution amicale des procédures est privilégiée autant que possible, avant que ces dossiers n’entrent en phase de résolution judiciaire. En outre, via la plateforme Virteo, les clients en défaut de paiement peuvent spontanément proposer et négocier un plan de remboursement directement avec leurs créanciers" .

La plateforme Virteo traite à l’heure actuelle des dizaines de milliers de dossiers par mois provenant tant d'organisations publiques que privées établies en Belgique. Grâce à ce nouveau tour de financement, Virteo souhaite accélérer sa croissance en Belgique et préparer un tour de table plus important de 4 à 6 millions d'euros pour 2021. D'ici là, Virteo veut également prendre pied à l'étranger. Là aussi, la solution SaaS de Virteo est unique.

"Dans les mois à venir, nous nous concentrerons sur l'accélération de la commercialisation et du développement de notre plateforme, qui offre à nos utilisateurs encore plus de transparence, d'efficacité et de convivialité", déclare Wouter Vanderheere. "Nous avons déjà des contacts concrets dans d’autres pays de l'UE dans lesquels nous souhaitons étendre nos activités. Nous constatons que les entreprises, les gouvernements et les agents de recouvrement étrangers sont confrontés aux mêmes problématiques qu'en Belgique, sans qu'il n’existe une solution complète comme Virteo pour concilier les intérêts des créanciers, des débiteurs et des agents de recouvrement. ”