L'agence médias Space, se basant sur les données de l'Instittut Nielsen, s'est livrée à sa traditionnelle analyse des investissements. Celle-ci montre une baisse de 3,8% des investissements publicitaires en 2019 pour un montant total de 3.885 milliards d'euros. Un chiffre brut à toutefois prendre avec des pincettes puisque celui-ci est basé sur le plein tarif des régies publicitaires et n'inclut pas le digital. 

"Beaucoup de secteurs importants ont diminué leurs investissements dans les médias classiques pour aller, sans doute, vers le digital » annonce d’emblée Bernard Cools, chief intelligence officer de Space à nos confrères de l’Echo. Moins 28% pour le secteur des banques et assurances, moins 18% pour la grande distribution, moins 13% pour l'automobile, moins 9% pour les télécoms. Seul l'e-commerce tend visiblement à s'imposer dans les médias traditionnels : le secteur y a investi 19% de plus qu'en 2018. 

La télévision a elle régressé de 4,6% même si le le petit écran demeure le premier support publicitaire avec 43% des investissements, hors digital, et de 32,3% digital inclus. Toujours dans l'Echo, l'expert note une défection partielle des secteurs les plus présents en télé : alimentation, beauté, loisirs, services et télécoms. 

Quant à la presse écrite, elle connaît elle aussi un recul de 7,2% pour les journaux, de 4,9% pour les magazines et de 23,1% pour les toutes-boîtes. À l'instar de la télévision, la baisse des recettes pub offline n'est pas encore compensée par les recettets online, et ce malgré une ttransformatiton digitale entreprise plus tôt tque dans l'audiovisuel.