Google Assistant vous espionne !

A peine disponible en Belgique, le service vocal de Google se retrouve déjà au coeur d’un nouveau scandale. Et pour cause, le géant américain écouterait les conversations privées des propriétaires d’assistants vocaux. Explications.

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Accessible depuis la fin du mois de mai en Belgique, l’assistant vocal de Google, défraye déjà la chronique. 
L’information révélée par la VRT a tout d’une bombe : elle pointe en effet du doigt le géant américain qui « écouterait les conversations privées des propriétaires d’assistants vocaux ».

Les journalistes de la chaîne télévisée indiquent être « tombés sur des enregistrements réalisés par Google sans l’accord de leurs clients issus de Belgique francophone, des Pays-Bas et de France ». Et donc en violation flagrante de la loi européenne sur la protection des données.

Si Google a reconnu cette pratique, l’entreprise justifie le bien-fondé des enregistrements « qui ne seraient transmis que lorsque la langue captée est incompréhensible, et dans le but qu’un employé puisse la décrypter et la retranscrire ». 

Google se défend ainsi d’assurer « l’anonymisation du client via un système de cryptage sophistiqué ».
Officiellement, à peine 0,2% des enregistrements seraient ainsi écoutés humainement, soit environ un millier de conversations hebdomadaires réalisées par chaque employé du sous-traitant de Google interrogé par les journalistes de VTM.

A l’instar de ses concurrents « Siri » (Apple) et « Alexa » (Amazon), l’assistant intelligent « Google Assistant » permet d’activer à l’aide de la voix une série de commandes, comme par exemple un appel téléphonique, la lecture d’un sms, la consultation d’un bulletin météo de l'Institut Royal Météorologique, les informations sur le trafic de la SNCB, ou encore la localisation d’un colis Bpost.

Affaire à suivre …

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