Les médias sociaux envahis par les LuckyBirds

L’action de lutte contre le cancer du sein est un grand succès.

post-image-3

Il y a de grandes chances que le mois dernier vous ayez croisé un petit veinard sur les réseaux sociaux. La récente campagne de lutte contre le cancer du sein LuckyBird menée par l’asbl Think Pink en partenariat avec Roche, entreprise active en biotechnologie, a en effet été couronnée de succès. De nombreuses personnes ont partagé des photos avec leur maman, femme, grand-mère, tante ou ami(e) qui ont guéri du cancer du sein et qui s’estiment donc être des petits veinards. Les personnes qui ont elles-mêmes souffert du cancer du sein ont également répondu à l’appel. Au total, l’action de Think Pink a été vue à 211.756 reprises et partagée 1.625 fois sur Facebook. La commissaire européenne Marianne Thyssen et la ministre de la santé, Maggie de Block, ont également soutenu l’initiative.

L’objectif de la campagne était de souligner que si actuellement, 90% des personnes guérissent du cancer du sein, ce n’est toujours pas le cas des 10 % restants. « C’est pour ces 10% que nous devons continuer à nous battre » souligne Heidi Vansevenant de Think Pink. « Tout le monde devrait être un petit veinard. Malheureusement ce n’est aujourd’hui pas encore le cas. »

L’appel de Think Pink de partager autant de LuckyBirds (les petits veinards) que possible a généré de nombreuses réactions. Aussi bien les amis que la famille des personnes guéries du cancer du sein ont partagé leur bonheur d’être chanceux. Toute l’action a été survolée par un petit oiseau rose, qui a changé d’attribut au fil de la campagne. Heidi Vansevenant : « Avec l’action LuckyBird, nous avons voulu répandre une onde positive. Durant ces jours plus sombres, tout le monde a besoin d’un peu de chaleur. »

La Belgique est le pays qui compte le plus de cas de cancer du sein au monde: 1 femme sur 8 a souffert de cette maladie. Ces chiffres sont affolants. Même si la technologie médicale a déjà connu des progrès importants, la recherche et les innovations restent essentielles pour guérir les 10% restants. Heidi Vansevenant ajoute : « Cela ne peut se faire qu’en mettant en place une collaboration entre les différents acteurs. Nous avons déjà commencé par l’organisation d’une table ronde en collaboration avec le partenaire de Think Pink : Roche. Médecins, chercheurs, représentants de patients, pouvoirs publics, caisses d’assurance-maladie et secteur de la biotechnologie : tous ont échangé leur vision et leurs idées sur les difficultés existantes et sur les opportunités éventuelles pour traiter le cancer du sein. L’objectif principal étant de fixer des priorités pour guérir davantage de femmes du cancer du sein au cours de ces cinq prochaines années. Cette table ronde se poursuivra activement ces prochains mois. De telles initiatives sont extrêmement importantes car ce n'est qu'en unissant nos forces que nous pourrons faire en sorte que tout le monde guérisse de cette terrible maladie qu’est le cancer du sein. »

 

Back to top button
Close
Close