Uber paie 148 millions de dollars pour régler la violation des données de 2016

Uber Technologies va payer 148 millions de dollars (126 millions d’euros) pour régler à l’amiable avec les 50 Etats américains le dossier lié à la dissimulation d’un vol massif de données en 2016, qui avait affecté environ 57 millions de comptes du géant des services de véhicules de transport avec chauffeur.

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Dara Khosrowshahi, nommé au poste de directeur général du groupe il y a un peu plus d’un an, avait révélé l’existence de ce piratage en novembre dernier, soit plus d’un an après les faits. 

Sous la houlette de son prédécesseur, Travis Kalanick, fondateur de la société, Uber avait versé 100.000 dollars aux pirates informatiques pour qu’ils détruisent les données volées, parmi lesquelles figuraient 600.000 numéros de permis de conduire, puis choisi de taire l’incident aussi bien aux victimes qu’aux autorités.

Personnage controversé, Travis Kalanick a été poussé vers la sortie du groupe à la suite d’accusations selon lesquelles il aurait laissé prospérer une culture d’entreprise favorisant l’agressivité, le sexisme et les discriminations de toutes sortes. 

Dara Khosrowshahi, qui s’efforce de restaurer la réputation de la société, avait jugé l’an dernier que l’affaire aurait dû être révélée aux autorités dès sa découverte. Le règlement à l’amiable annoncé mercredi par les procureurs généraux des 50 Etats américains met un terme à une enquête qui a duré dix mois. 

La somme que doit payer Uber est huit fois plus élevée que celle de 18,5 millions versée en 2017 par le distributeur Target pour régler un cas de vol de données qui avait touché 41 millions de personnes.

Dans le cadre de l’accord, Uber sera tenu, au cours de deux prochaines années, de rapporter aux Etats le moindre incident en matière de sécurité.

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