« On a refait totalement notre produit » s’enthousiasme Mathis André, le jeune CEO de la startup. Cette nouvelle plateforme est alimentée par un moteur d’intelligence artificielle (AI), conçue par la jeune pousse, pour leurs services de chatbot automatisés.  

« Avec la quarantaine de clients qu’on a acquis, on a vu ce qui allait et n’allait pas » explique-t-il. Ce qui différencie notre moteur AI, c’est qu’il est spécialement conçu en fonction des questions fréquemment posées (FAQ) et qu’il utilise les dernières technologies de traitement du langage naturel (NLP). Notre expérience et notre approche unique nous ont permis d’obtenir un résultat à peu près deux fois meilleur que celui des autres moteurs AI du marché", poursuit-il. 

Cette nouvelle plateforme est disponible en anglais, français et néerlandais. Elle permet une utilisation simple et extensible pouvant prendre en charge d’autres langues telles que l’espagnol, l’allemand, etc. 

Cette version 2.0 inclut également de nouvelles fonctionnalités et des améliorations comme un système de messagerie intuitive pour le chat en direct ou une gestion avancée des flux multi-conversationnels. Tous les clients existants bénéficieront automatiquement de cette version et les prestations se maintiennent sans interruption. 

"Faqbot répond automatiquement à la FAQ afin que notre équipe puisse se concentrer sur les demandes plus complexes des clients", déclare Philibert de Looz, Customer Happiness Officer de la plate-forme Listminut. 

Ce lancement marque par ailleurs le début de l’expansion internationale de Faqbot, avec le soutien de partenariats dédiés et d’efforts de marketing pour les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, les Pays-Bas et le Luxembourg. 

"L’année dernière, nous nous sommes surtout intéressés à la Belgique et nous avons déployé beaucoup d’efforts pour affiner notre produit et nos processus. Travailler avec des clients tels que Decathlon, Ricoh, Europ-Assistance, Listminut est très enrichissant. Il était primordial de se doter d’une base solide. Maintenant, il est temps de s’internationaliser ", ajoute Mathis. Il rappelle enfin que la startup, qui emploie 6 personnes, a levé près d’un demi-million d’euros auprès d’importants "business angels" (investisseurs providentiels) belges et est financée par des fonds publics.