Home/ Start-up /Quand la génération Y crée sa start-up idéale Quand la génération Y crée sa start-up idéale Selon une étude de Deloitte et du Brookings Institute, environ 75% de la main-d’oeuvre sera composée de “Millenials” en 2025. Cette fameuse génération Y, née entre 1980 et 1997 fait couler beaucoup d’encre tant elle bouscule les codes du travail et prend de la distance avec les méthodes de management traditionnels. Avides de transparence, allergiques à la hiérarchie et soucieux de préserver leur temps libre, les “Y” n’attendent plus que les entreprises amorcent ces changements et préfèrent créer eux-mêmes leur modèle d’entreprise rêvée. 2017-02-13Comment Égalité salariale, flexibilité horaire, home ou mobile office sont des termes qui reviennent souvent lorsque les Millenials définissent leur employeur idéal. D’après une étude réalisée par Jobteaser en 2016, intégrer une équipe internationale ou s’expatrier fait aussi partie des envies des Y. En effet, la plupart d’entre eux ont déjà été habitué à effectuer une partie de leur cursus scolaire à l’étranger et souhaitent conserver cette ouverture. Les “digital natives” ne manquent certainement pas d’ambition, ils pensent simplement qu’il est possible d’être tout aussi productif que leurs aînés, en se concentrant sur leur épanouissement personnel et en travaillant comme ils le souhaitent. La frontière entre la vie personnelle et professionnelle se floute et il devient naturel de consulter ses réseaux sociaux, de réserver ses vacances ou d’écouter de la musique sur le lieu de travail. En revanche, les journées sont plus longues et ils n'hésitent pas à répondre à des e-mails professionnels après 22h, une fois chez eux avec leur téléphone par exemple. Cette révolution Y est difficile à accepter pour certaines organisations, très attachées aux méthodes de managements traditionnelles. Pourtant comme tout changement sociétal, celles qui choisissent de s’intéresser à ces bouleversements dès aujourd’hui ont de grandes chances de prendre une longueur d’avance. En effet, la génération Z, les 15-20 ans est déjà aux portes de l’entreprise et sera plus que jamais une génération autodidacte, qui n’hésitera plus à changer d’employeur si elle n’est pas satisfaite de son fonctionnement. Quelles entreprises pour répondre aux envies des “Y” ? Aux yeux des Y, la grande entreprise reste un gage de stabilité, susceptible d’offrir des perspectives de carrière, en revanche, ils voient aussi en elle le symbole de la hiérarchie verticale rigide, associé à un sentiment d’anonymat pour l’employé. Afin de changer les codes de ce système pyramidal, ils se tournent alors vers les start-ups et leurs modèles de management libéré ou participatif, correspondant davantage à leur mode de travail et à leurs aspirations professionnelles. Et parce que cette génération n’a pas peur d’entreprendre pour inventer le métier de ses rêves, elle n’hésite plus à créer une entreprise à son image : dynamique, ambitieuse sans oublier d’être fun. C’est le cas de la start-up Saleduck, qui après avoir lancé son premier site de code promo en Belgique en 2008, s’est développée sur 15 marchés aux quatre coins du monde et possède désormais des bureaux à Amsterdam et Kuala Lumpur. Un pur produit de la génération Y, puisque les collaborateurs de treize nationalités différentes et de 26 ans en moyenne, jouissent d’une réelle liberté dans leur mode de travail et d’un équilibre optimal entre vie professionnelle et vie privée. Chez Saleduck à Amsterdam, on ne trouve ni bureau individuel ou espace de réunion formel, on travaille dans un open space à taille humaine et l’on échange souvent debout autour d’un café, dans un canapé ou en jouant au ping-pong. Les postes de travail sont adaptés aux envies de chacun, un coach sportif est mis à disposition de l’équipe et chaque semaine se termine autour d’un verre lors des “Friday Drinks”, afin de se féliciter du travail fourni. “Ce sont des petites choses qui améliorent grandement l’expérience de travail. Toutes les équipes peuvent ainsi évoluer et échanger dans un environnement stimulant.” nous confie Anaïs Meier, Manager du site belge Soldesduck.be. Saleduck a été classée 14ième au classement Deloitte des entreprises tech à la plus forte croissance aux Pays-Bas en 2016 et Soldesduck.be est le site de code promo numéro un en Belgique. Ces résultats sont grandement dus à la philosophie de l’entreprise et à la confiance accordée aux employés, qui n’ont par exemple pas d’horaires fixes imposés. Saleduck autorise même ses employés à travailler depuis chez eux, dans leurs pays respectif durant la période des fêtes. Anaïs Meier nous explique cette démarche : “Afin que chacun puisse profiter de ses proches, toute l’équipe travaille en home office pour une dizaine de jours en décembre. Nous restons ainsi au service de nos clients, tout en profitant des moments importants !” Bien-être, cohésion d’équipe, environnement stimulant, management participatif… Cette utopie d’entreprise libérée autrefois réservée aux géants tels Google et Facebook est aujourd’hui appropriée par les Y qui savent désormais comment attirer, impliquer et surtout retenir les salariés d’aujourd’hui et de demain. Newsletter Rejoignez gratuitement la communauté Digimedia et suivez chaque semaine l’actualité Enter your Email address