Une start-up belge lutte contre la fraude aux diplômes en les numérisant

« Selon nos calculs, la fraude aux compétences coûte environ 8 milliards d’euros par an aux entreprises européennes, soit plus de 200 millions d’euros à la Belgique et peut avoir des conséquences dramatiques, tant au plan opérationnel pour l’employeur qu’en termes de réputation et donc d’avenir professionnel pour le fraudeur », nous explique Pierre David Dewaele, co-fondateur et CTO de CVTrust.

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En 2010, l’équipe de la start-up belge CVTrust a mis sur pied une solution efficace et rapide, appelée Smart Certificate, visant à augmenter la transparence de l’information dans le monde de l’éducation et de la formation professionnelle. Cette start-up permet aux établissements d’émettre, de gérer, de garantir et de protéger des diplômes et autres attestations de formation en les numérisant. Les diplômes une fois numérisés sont accessibles au travers d’une plate-forme web à tout moment tant par l’institution académique que l’étudiant et si l’étudiant décide de le partager alors par l’employeur.

Plus en détail, le diplômé pourra conserver et accéder à ses attestations sur cette plate-forme web sécurisée, avec un accès instantané à tout moment et tout endroit lui évitant toute perte. Il pourra partager ses compétences académiques sur les réseaux sociaux (Facebook ou LinkedIn) ou via email grâce à un PDF signé électroniquement et les hyperliens des documents digitaux. Cette solution pourra permettre aux institutions académiques de se protéger des fraudes et contrefaçons, de réduire ses couts administratifs et garder un contact avec avec les alumni. Finalement, Smart Certificate permettra aux recruteurs de gagner du temps en vérifiant l’information en un clic.

Actuellement, la solution a déjà été adoptée en Europe avec par notamment l’IMD en Suisse, HEC Paris et l’INSEAD en France ou encore la Solvay Brussels School en Belgique, mais aussi aux USA par le MIT SLOAN School of Management. De plus en plus d’operateurs académiques adoptent l’idée afin d’évoluer dans l’ère de la digitalisation.  

Par Antoine Gérard

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