Contrôler le smartphone pour éviter les cyber-attaques ?

Deux tiers des entreprises en Belgique permettent à leur personnel d’accéder aux données de l’entreprise par le biais de leurs propres appareils mobiles. Pourtant, la généralisation du « Bring Your Own Device » augmente les risques liés à la cyber-sécurité. Faut-il dès lors espionner les mobiles pour garantir la sécurité ?

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La tendance récente à autoriser l’utilisation de ses propres tablettes, smartphones ou ordinateurs portables présente indéniablement des avantages pratiques et financiers, mais expose l’entreprise à de nouvelles menaces. Il est effectivement difficile de contrôler des appareils, dont on n’est pas propriétaire, et de les soumettre aux règles de protection existantes.

Dès lors, le concept du Bring Your Own Device (Prenez vos Appareils Personnels et donc mobiles) s’avère désastreux pour la sécurité des données critiques des entreprises.

Une enquête menée par le spécialiste en conseil de courtage d’assurances Aon montre que la question est prise très au sérieux dans la plupart des pays européens. En moyenne, 4 entreprises sur 5 (81,4%) assurent une surveillance des appareils mobiles. La France (90,9%) et la Belgique (86,8%) obtiennent les résultats les plus élevés. L’Italie (74,2 %) et les Pays-Bas (73,4%) enregistrent les résultats les plus faibles, mais néanmoins suffisants pour conclure à l’assimilation de cette donnée.

Pour information, deux tiers des entreprises de la zone EMEA permettent à leur personnel d’accéder aux données de l’entreprise par le biais de ses propres appareils. En Italie (77,4%), au Royaume-Uni (74%) et en France (72,7%), on peut même parler de 3 entreprises sur 4. Avec 65,8%, la Belgique se situe juste en-dessous de la moyenne qui est de 66,2%, tandis que le Portugal présente le pourcentage le plus faible, avec 50%.

La vulnérabilité croissante des entreprises à l’égard d’un vol de données est provoquée par l’interconnexion numérique des entreprises, de leurs fournisseurs et clients, la prépondérance croissante de l’informatique cloud et par l’espionnage financé par les États. C’est ainsi que les risques de cyber-sécurité ont été catapultés au rang des premières préoccupations pour le chef d’entreprise.

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