Reed Hastings, CEO de Netflix: "La télévision traditionnelle aura disparu dans 20 ans"

Reed Hastings, le Pdg de Netflix, n’étonne personne avec cette déclaration et il nous rappelle surtout le débarquement prochain du géant américain, le 15 septembre. Alors, impatient ou inquiet?

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La devise de Netflix, « Mes films et séries où je veux quand je veux », illustre parfaitement cette sortie médiatique de Reed Hastings. A 15 jours du lancement dans 6 pays européens dont la Belgique, on assiste à un mélange entre excitation chez les utilisateurs potentiels et inquiétudes chez les cablo-opérateurs traditionnels. Ceux-ci ont pourtant sorti des offres concurrentielles ces derniers jours, anticipant ainsi l’arrivée du géant américain. Le grand gagnant dans l’histoire étant le consommateur qui va voir l’offre s’élargir et diminuer drastiquement financièrement.
 
D’après le patron de Netflix, les media audiovisuels vont tous se tourner vers le Web. « Souvenez-vous : ils ont commencé par la diffusion hertzienne, se sont ensuite étendus au câble, au satellite puis à l`ADSL. La prochaine étape, c`est le Web » conclut-il.
 
Quand on regarde les chiffres de Netflix, on peut difficilement donner tort à cette vision. Créé en 1997, Netflix compte aujourd’hui 50,5 millions d`abonnés à travers le monde, dont 35 millions aux Etats-Unis. L’entreprise n’est pas encore présente en Afrique, mais elle est implantée en Amérique du Nord et du Sud, dans les Caraïbes et dans certains pays européens (Danemark, Finlande, Irlande, Pays-Bas, Norvège, Suède et Royaume-Uni). Elle est attendue en France, en Allemagne, en Autriche, au Luxembourg, en Suisse et surtout en Belgique pour le 15 septembre. La révolution télévisuelle est en marche.
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