Tout le monde n’est pas à même de distinguer le contenu satirique d’un contenu journaliste réel, c`est une réalité. C`est aussi un peu le but du jeu, mais passons. Il faut reconnaitre que certains organes de presse officiels font parfois très fort et peuvent mettre le doute dans l’esprit de certains, mais d’après Facebook, les sites satiriques n’en finiraient plus de tromper la vigilance de nos esprits endormis devant notre fil d’actualité.

 

Dieu merci, Facebook, notre gardien de la pensée, de la morale et du bon goût est là pour nous. Le réseau social réfléchi à un bouton distinctif et un algorithme identifiant ces contenus pour les signaler aux pauvres utilisateurs peu attentifs que nous sommes et qui tomberaient dans le piège. Cela pourrait aussi prendre simplement la forme d’un signalement par d’autres utilisateurs, ce qui permettrait au contenu d’être identifié comme satirique, pointé du doigt et du coup mis, d’une certaine façon, à l’amende par le réseau.

 

La prochaine étape pourrait être de voir les actualités les plus lues et commentées arriver en tête du newsfeed, histoire d’uniformiser et cadenasser le tout (ah pardon, ça existe déjà). On peut imaginer un bouton vous indiquant que cette personnalité politique est intéressante à suivre, sous-entendu « mieux » que les autres. Mais non, avant de passer du côté satirique de la force, arrêtons tout de suite, au risque d’être signalé par Facebook.