Snapchat a pris beaucoup de place dans le marché si convoité des réseaux sociaux et Facebook a du mal à digérer sa tentative de rachat avortée de l’application au petit fantôme. C’est donc déjà la deuxième application de ce type que le plus grand réseau social au monde tente de lancer. Après Slingshot, qui a connu un succès d’estime pour être gentil, un flop retentissant pour être honnête, c’est via Instagram que les équipes de Mark Zuckerberg retentent le coup avec Bolt. Même principe, on change juste de réseau en essayant de faire prendre la sauce sur un public plus adepte et sensible au partage d’image. Le reciblage made in Facebook, pas très discret.

 

Pour l’instant, l’application n’est disponible qu’en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud. Une phase de test donc, qui permet surtout d’éviter de devoir publier des statistiques mondiales, si échec il y a. Il faut aussi tester les infrastructures et agrémenter l’app, qui ne permet pas encore d’envois groupés, un handicap de base qu’il faudra vite surmonter.

 

Bolt pourrait se voir également tué dans l’oeuf d`un point de vue juridique. En effet, aussi bizarre que cela puisse paraître, ce nom est déjà pris et déposé. Il s’agit d’une application qui permet de passer des appels, de type Viber. Son fondateur s’est déjà insurgé et envisage des poursuites légales. Certains parlent d’arrogance du côté de Facebook, d’autres simplement de manque de sérieux. 

 

Une chose est certaine, le lancement de Bolt ne se fait pas sous les meilleurs auspices et n’augure rien de bon pour la suite. L’application devrait faire un passage aussi rapide que l’éclair dans les différents Store, cela devrait ressembler à un 100m d’Usain Bolt, la médaille en moins. A moins qu’elle nous foudroie de surprise et renverse la vapeur. Mais, comment dire, on en doute sérieusement.