La Belgique affiche la plus forte croissance en matière d’internet haut débit

En 2013, le nombre de connexions internet à très haut début (>10Mbps) a enregistré une très forte hausse, puisqu’elles représentent désormais 35% des connexions internet fixes. Cette performance positionne notre pays à la 7e place du rapport "State of the Internet Q4 2013" qu’Akamai publie aujourd’hui.

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Affichant un pourcentage de croissance de 123% par rapport au quatrième trimestre de 2012, la Belgique présente la plus forte croissance annuelle dans cette catégorie à l’échelle mondiale. Parallèlement, le trafic IPv6 a également progressé jusqu’à 4,7% dans notre pays, soit une amélioration de 23% par rapport au troisième trimestre. De quoi hisser la Belgique à la septième place du classement.
 
La Belgique fait également bien plus que de la figuration pour ce qui est du nombre de connexions fixes large bande de 4Mbps ou plus, avec 79% du total. À l’échelle mondiale, notre pays se classe ainsi 13e, en dépassant des pays tels que l’Allemagne (75%), la Suède (53%) et la France (69%). Bien que notre pays ait un peu reculé dans le classement mondial des pays avec le plus haut débit moyen (de la 9e position au T3 à la 11e au T4), ce débit moyen a tout de même un peu augmenté au cours du quatrième trimestre, passant de 9,7Mbps à 9,8Mbps. Sur le podium mondial, la Corée reste sur la première place : 71% du trafic internet y est plus rapide que 10Mbps, alors que la vitesse moyenne de ce pays était de 21,9Mbps au T4.
 
« Ce nouveau rapport d’Akamai montre clairement que la Belgique possède une infrastructure rapide et de très bonne qualité. C’est un signal positif à l’endroit des entreprises et des politiques qui, selon nous, doivent davantage se polariser sur l’économie numérique », constate Danielle Jacobs, Directrice de BELTUG, la plus grande association belge d’ICT Managers.
 
Augmentation mondiale des attaques DDoS
 
Akamai a examiné non seulement la vitesse, mais aussi la sécurité de l’internet. Des attaques DDoS ou de déni de service distribué peuvent par exemple bloquer le trafic internet en provenance et à destination de sites web, et ainsi complètement paralyser des entreprises. Totalisant 346 attaques de ce type, notre pays enregistre une augmentation de près d’un quart (23%) entre le troisième et le quatrième trimestre de 2013. Trente-huit visaient des entreprises de la région EMEA. En 2013, l’on a dénombré quelque 1.153 attaques DDoS, soit une hausse de 50% par rapport à 2012.
 
La majorité des attaques perçues provenait de Chine (43%). Les États-Unis ont atteint la deuxième position au T4, avec 19% du total, suivis du Canada (10%). L’Indonésie, la plus grande source des attaques au T2, continue sa descente dans le classement pour atteindre la quatrième place (5,7%). Les pays européens étaient collectivement responsables d’un plus de 11% des attaques perçues.
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