En octobre 2012, la PME Grafé Lecocq a pris le pari de refondre entièrement son site web (datant des années 2000) et l’outil de gestion informatique qui y est lié. Un investissement technologique conséquent puisque ce sont plus de 100.000 euros qui ont été engagés par cette PME qui emploie une trentaine de collaborateurs. Les aides wallonnes de l’AWT (Rentic et E-business) ont permis d’alléger le coût de l’opération. Innovant à plus d’un titre, ce site e-commerce intègre le concept de « one-to-one marketing » (marketing personnalisé), à la manière des grands sites de vente en ligne tels qu’Amazon.

 

Voici quelques-unes des nouveautés proposées par grafe.be :

• le compte personnel permet - en se connectant - de consulter son historique de commandes, de bénéficier de suggestions personnalisées, de recevoir des conseils en termes de conservation et de consommation...

• le sélecteur multicritère permet de choisir un vin de la gamme selon différents critères : accord avec les mets servis , circonstances, prix, région, type de vin... 

• la confection « sur mesure » de colis cadeaux privés ou d’entreprises 

• le configurateur de cave aide le visiteur à configurer sa cave à vins en fonction de son profil

• le configurateur d’étiquettes propose au client de créer une étiquette personnalisée

• présentation audiovisuelle de flacons «coups de cœur »

Le bilan actuel est plus que positif :

• Près de 30% de la clientèle passe aujourd’hui commande via le s ite.

• Les visites sur le site ont doublé.

• Le panier moyen de chaque client a augmenté de 30% et est plus diversifié qu’auparavant.

• Les clients sont plus fidèles.

• De nombreux visiteurs prospects sont séduits par ce site et l’o nt adopté : le taux d’activité par ce canal a crû de 50%

 

Cette stratégie de Grafé Lecocq s’avère payante. Elle est en effet en phase avec la tendance du marché du vin où les ventes par Internet sont le seul segment en croissance (à raison de 20 % par an). Les perspectives sont alléchantes car la vente en ligne ne représente encore que 3,2 % du chiffre d’affaires du secteur. Les parts de marché à conquérir sont donc importantes pour la PME namuroise qui s’attache maintenant à faire davantage connaître son portail par le grand public (via Google, spots radio...).