Congrès Fondation Marketing : un compte-rendu en vol d'oiseau

Les vendredi 1er en samedi 2 décembre ont à nouveau été des journées de célébration pour les marketeers belges. La Fondation Marketing a organisé un congrès inspirateur animé par quelques orateurs de haut vol. En voici un bref aperçu, illuminé d'une série d'apostilles signées Bert Van Wassenhove.

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Vendredi, 1er décembre

Prof. Dr. W. Chan Kim, Chair Professor of Strategy and International Management INSEAD, author ‘Blue Ocean Strategy' – ‘Blue Ocean Strategy: Don't Compete with Rivals – Make Them Irrelevant'

Le professeur ne s'est pas vraiment rendu populaire en faisant précéder sa présentation par l'annonce que tout enregistrement audio ou vidéo lors de son speech était strictement interdit. Il a beau être un fameux stratège, il n'a clairement pas lu ‘The Cluetrain Manifesto'. Soit, cela n'enlève en rien à la qualité de son exposé. En bref, la Blue Ocean strategy avance qu'au lieu de se couper aux quatre veines pour se mesurer à ses concurrents dans des marchés existants (red ocean strategy), il vaut mieux créer de nouveaux marchés et, du coup, mettre ses concurrents hors jeu. Une vision intéressante, introduite de telle façon qu'il faut soit avoir lu son livre pour tout bien comprendre, soit se ruer sur le stand de vente après son speech pour un acheter un. En tout cas, voilà une solide ouverture.

Pierre–Jean Everaert, Honorary Chairman InBev – ‘Old and New Leadership'
Monsieur Everaert est un orateur de talent et le public lui était tout acquis. Ici, pas de grandes théories de management, mais la vision d'un ‘leader' chevronné. Un beau 'readers' digest' des meilleurs livres de management. Après coup, toutefois, plusieurs initiés Inbev (employés ou fournisseurs) m'ont glissé qu'en pratique, on n'a pas encore remarqué grand-chose de ces belles visions à Louvain.

Jean-Paul Votron, CEO Fortis – ‘Awakening the sleeping beauty - driving change through the leadership'

Monsieur Votron s'est manifestement trompé de salle ; on devait l'attendre pour l'assemblée générale des actionnaires de Fortis. Là, son pitch de vente de CEO aurait sûrement fait bel effet. Lors de ce congrès marketing sur le leadership il n'a toutefois laissé qu'une impression plus que mitigée.

Hans Van Bylen, Executive Vice President, Henkel KGaA, Cosmetic/Toiletries – ‘Leading beyond the comfort zone'

Pendant un moment, j'ai cru que Hans Van Bylen s'embarquerait dans la même galère que le CEO de Fortis, mais il a su juguler le taux d'autopromotion. J'ai surtout été impressionné par la façon qu'a Henkel de stimuler l'innovation au sein de l'entreprise. Ainsi, on parvient à canaliser toute idée surgissant aux quatre coins de l'organisation de telle façon qu'endéans les 18 jours, elle est évaluée par le top management et la décision est prise d'en faire quelque chose ou non. Un fameux tour de force, ma foi, et comme le dit M. Van Bylen c'est le moyen idéal pour veiller à ce que le marketing centralisé n'entrave pas l'initiative locale.

- Déni de responsabilité – J'ai principalement axé mon vendredi après-midi sur l'aspect ‘networking' du congrès. Dès lors, les opinions sur les 5 orateurs qui suivent découlent de discussions avec des collègues.
           
Wouter Vandenhaute, Aministrateur délégué, Woestijnvis – ‘Creativiteit, leiden of begeleiden?'
Pas le top absolu, mais ça valait la peine d'être entendu.
            
Richard Pinder, President, Leo Burnett EMEA & Stéphane Buisseret, Managing Director Leo Burnett Brussels and Head of Benelux operations – ‘Wildfire - ideas that spread and sell'
Ces deux messieurs s'étaient munis d'une belle présentation, qui était clairement passée par les mains d'un Art Director. Hélas, il s'agissait d'une présentation type, qui chez Burnett doit se trouver quelque part sur l'intranet et qui par le passé a été mise à profit à Cannes. On ne s'est même pas fatigué à sortir les références à la fête publicitaire annuelle sur la Côté d'Azur et ces messieurs ne s'étaient pas non plus donnés la peine de connaître leurs slides un peu par cœur. Quoiqu'il en soit, les congressistes ont plutot eu un aper
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