ContactOffice, l'alternative au Cloud américain?

La société belge ContactOffice est victime de son succès suite aux révélations récentes relatives au controversé projet PRISM. Et pour cause, elle se présente comme une alternative intéressante aux solutions d'hébergement de données d'origine US et donc inviolable par les services secrets américains. Explications ...

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Ce n'est un secret pour personne: l'Internet est en grande partie aux mains de sociétés américaines, avec tous les risques que cela suppose. Les révélations d’Edward Snowden concernant le programme de surveillance américain baptisé PRISM ont sensibilisé de nombreux utilisateurs européens quant au danger à héberger leurs données sur des serveurs localisés sur le sol américain ou simplement gérés par des sociétés américaines.

Pour rappel, PRISM permet aux services de renseignement américains d'accéder aux serveurs des 9 plus grosses sociétés Web (dont Google, Facebook, Yahoo, Microsoft et Apple) dans le but d'obtenir les informations de leurs utilisateurs.

Si les sociétés incriminées ont nié en bloc ces accusations, les autorités américaines ont de leur côté reconnu par l'intermédiaire de leur directeur du renseignement, James Clapper, la réalité du projet PRISM.

Ainsi, Caspar Bowden, Chief Privacy Advisor de Microsoft jusqu’en 2011, tire la sonnette d'alarme et prévient que l'accès global aux données personnelles relègue les données d'utilisateurs non américains à une sorte de "Guantánamo" de la vie privée, soit une zone de non-droit.

C'est dans ce contexte que de nombreux utilisateurs européens recherchent aujourd'hui des alternatives crédibles au Cloud américain: à savoir des solutions qui appliquent les législations locales et européennes quant à la gestion des données personnelles et leur garantissent des droits de consultation, modification et suppression de leurs données. Ce dernier point est particulièrement problématique pour les fournisseurs américains.

L'entreprise belge ContactOffice, lancée il y a 13 ans par Patrick De Schutter et Brice Le Blevennec, apparaît dans un tel contexte comme une alternative intéressante aux outils collaboratifs en ligne. D'autant qu'elle suscite un véritable intérêt de la part des entreprises.

"La plupart des demandes viennent de professionnels qui veulent s'informer sur la localisation de nos serveurs et sur nos politiques de sauvegarde et de sécurité", explique Patrick De Schutter, co-fondateur de l'entreprise.

La réponse est transparente: "les données de nos clients sont hébergées dans un centre de données en Belgique. Nous contrôlons entièrement nos serveurs sans intervention de sous-traitant. Les autorités n’y ont pas davantage accès : elles doivent nous solliciter pour obtenir des données de nos clients. Nous ne les transmettons que si nous recevons un ordre signé du juge compétent".

Il est possible de tester gratuitement le bureau virtuel ContactOffice (syncrhonisation d'emails, contacts, calendrier,  documents entre mobiles et ordinateurs):

https://www.contactoffice.com

 

 

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